(...) Chapitre VII : Place de la civilisation occidentale
La civilisation occidentale semble dominer les autres : ne voit-on pas le monde s'occidentaliser ?
Toutefois, si occidentalisation il y a, elle est loin d'être par choix mais par dépit.
Par ailleurs cette supériorité peut s'expliquer par l'intérêt de l'occident pour les sciences et la technologie. L'homme moderne s'oppose volontiers au primitif.
D'aucuns considèrent que les découvertes primitives sont nées du hasard, tandis que les contemporaines sont le fruit de l'intelligence et de l'effort (...)
[...] En effet, si les occidentaux favorisent le développement technologique, les peuples d'antarctique, eux, favorisent leur adaptation à un milieu hostile. Chacun a une manière différente d'aborder le monde. Il ne s'agit donc là, en aucun cas, d'un indicateur sur le génie d'un peuple ou d'une race. Chapitre VII : Place de la civilisation occidentale La civilisation occidentale semble dominer les autres : ne voit-on pas le monde s'occidentaliser ? Toutefois, si occidentalisation il y elle est loin d'être par choix mais par dépit. Par ailleurs cette supériorité peut s'expliquer par l'intérêt de l'occident pour les sciences et la technologie. [...]
[...] Plus les différences entre les cultures sont importantes, plus riche est l'échange. La civilisation mondiale qui se forme aujourd'hui doit être une coalition de cultures originales. Chapitre X : Le double sens du progrès Le progrès est donc le résultat de la mise en commun des différences culturelles. Toute la difficulté réside à éviter l'homogénéisation du monde. Il est nécessaire de trouver de nouveaux domaines de différenciation (ex : par le bais de transformations sociales) ou de faire intervenir d'autres cultures (ex : ce fut le cas pendant la colonisation) Toute la difficulté du progrès est là : collaborer et unifier d'une part, conserver ses particularités et diversifier d'autre part. [...]
[...] Mais les conclusions qui découlent de telles analogies sont oiseuses et peu instructives : en effet, aucune société, quels que soient son époque et son lieu, n'est la réplique d'une autre. On ne peut déduire d'une culture, l'histoire d'une autre. Cela reviendrait à nier les particularités de chacune. Chapitre V : L'idée de progrès On constate que le temps est souvent synonyme de progrès et l'on s'imagine, à tord, que celui-ci est linéaire. Pourtant le progrès est loin d'être un phénomène régulier : plusieurs périodes de progrès techniques peuvent apparaitre simultanément. [...]
[...] Ni la génétique ni la biologie ne justifient les différences et les inégalités qui frappent les races humaines. Par ailleurs, les cultures ne sont pas intrinsèquement liées à la race : en effet on peut compter de nombreuses cultures tout à fait différentes dans une race Ainsi l'inégalité qui existe entre les races ne peut être abordée sans soulever le problème des cultures. Chapitre II : Diversité des cultures Toute la difficulté nait de l'impossibilité d'inventorier les différentes cultures humaines. [...]
[...] Si le hasard existe, il ne donne aucun résultat. Seuls les efforts, les techniques, une pensée élaborée et intentionnelle aboutissent au progrès. Si l'occident se démarque des autres cultures c'est qu'elle a su cumuler et améliorer les techniques, les héritages. Mais le progrès n'est pas l'apanage de l'occident : de nombreuses recherches archéologiques ont démontré que des bouleversements techniques sont apparus simultanément dans des contrées éloignées. Toute histoire est cumulative en soi, le progrès est partout, seuls nos préjugés et nos valeurs nous empêchent d'en juger objectivement la qualité. [...]
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