Lettres persanes, Montesquieu, Charles Louis de Secondat, despotisme, roi de France, critique de la religion, Empire romain, Troglodytes, huguenots, chrétiens
Lettres persanes est publié en 1721. L'œuvre est une étude critique sur le pouvoir politique, la religion et de la société. Montesquieu est l'auteur. Né Charles Louis de Secondat en 1689, il appartient à la noblesse bordelaise. Juriste de formation, il fréquente les salons intellectuels et compose de nombreuses œuvres écrites. Celles-ci lui permettent d'entrer dans la prospérité et d'être considéré jusqu'à aujourd'hui comme l'un des plus importants philosophes des Lumières. L'œuvre est rédigée au XVIIIe siècle, période durant laquelle la diffusion de pensées nouvelles allant à l'encontre des idées répandues est une caractéristique.
[...] Pourtant, ces propres femmes le trompent. En l'absence de leur mari, elles finissent par s'adonner à d'autres hommes et parfois même à des eunuques. Conclusion Les « Lettres persanes » s'opposent au despotisme et à de nombreux dogmes et règles imposés par les religions. L'injustice et l'intolérance sont critiquées tandis que la liberté, le progrès et le droit des femmes sont défendus. L'œuvre publiée anonymement rencontre du succès. Elle est traduite et imitée. La place faite à la critique de la religion ne la pousse pas à être censurée. [...]
[...] Lettres persanes - Montesquieu (1721) Montesquieu, Lettres persanes, Paris, Hachette « Lettres persanes » est publié en 1721. L'œuvre est une étude critique sur le pouvoir politique, la religion et de la société. Montesquieu est l'auteur. Né Charles Louis de Secondat en 1689, il appartient à la noblesse bordelaise. Juriste de formation, il fréquente les salons intellectuels et compose de nombreuses œuvres écrites. Celles-ci lui permettent d'entrer dans la prospérité et d'être considéré jusqu'à aujourd'hui comme l'un des plus importants philosophes des Lumières. [...]
[...] De plus, les prêtres sont tels des eunuques. Les États le plus peuplés ont le commerce le plus florissant. Ses barrières ne sont pas présentes chez les protestants, d'où la puissance des territoires où ils sont présents. Un autre facteur de leur puissance est que les religieux ne s'y accaparent pas autant de richesses que chez les catholiques. De son côté, l'Afrique se dépeuple par la vente d'esclaves. III. La critique de la société Dans des missives envoyées à un ami, Usbek explique que l'injustice ne mène qu'à l'injustice. [...]
[...] Les Troglodytes périrent de leurs injustices. Ils ne restaient d'eux que deux hommes épargnés du vice. Leurs descendants constituèrent un peuple bon. Un homme fut nommé roi, mais il refusa en répondant « À Dieu ne plaise que l'on puisse croire qu'il n'y a personne de plus juste que moi. » Selon le persan, les hommes se doivent d'être justes. Ils sont injustes envers les autres par intérêt pour eux-mêmes. Dieu s'il existe n'aurait aucune raison d'être injuste. Des efforts doivent être fournis pour ressembler à cet être dont nous avons une si belle idée. [...]
[...] Les femmes ont un grand pouvoir sur les hommes. Celles qui ont des relations avec les puissants peuvent demander des faveurs. Selon Rica, un livre arabe raconte qu'un homme nommé Ibrahim était mauvais avec ses femmes. Une d'elles fut poignardée. Elle rejoignit un lieu de délices dans laquelle elle était entourée d'hommes d'une très grande beauté. Elle ordonna à l'un d'eux d'aller remplacer son ancien mari. L'ordre fut accompli, le vrai Ibrahim fut chassé et ses femmes eurent une vie heureuse avec le nouveau. [...]
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