<em>Les Fleurs du Mal</em>, recueil de poèmes de Charles Baudelaire, est l'une des oeuvres les plus importantes de la poésie moderne. En 1857, la publication de les <em>Fleurs du Mal</em> est suivie d'un procès, pour atteinte à la morale publique. Le procès les <em>Fleurs du Mal</em> est l'histoire d'une confrontation et d'une incompréhension entre Pinard, procureur, et Charles Baudelaire (...)
[...] BAUDELAIRE analyse donc les moyens d'établir une communication entre ces deux mondes. Cette théorie s'impose donc au cœur de la poétique baudelairienne dans la mesure où, l'imagination poétique, selon Baudelaire, est le seul moyen de chasser l'angoisse du monde. L'écriture de Baudelaire : entre tradition et modernité. L'écriture de BAUDELAIRE se situe entre tradition et modernité. Tout d'abord, il respecte en général les règles classiques de la poésie puisque par exemple, il utilise fréquemment l'alexandrin et le sonnet, formes classiques. [...]
[...] Puis, BAUDELAIRE utilise quelquefois des octosyllabes, des décasyllabes ou encore des quatrains à rimes croisées, ce qui la encore situe la poésie de BAUDELAIRE dans la modernité. De plus, la modernité se ressent dans les thèmes nouveaux évoqués comme le Spleen, mais aussi le monde urbain Tableaux parisiens Il est moderne aussi dans la mesure où, sa poésie est fondée sur le rapprochement du laid et du beau notamment. Ainsi, il fait des éléments négatifs, des objets de fascination, ce qui traduit une certaine modernité. De ce fait, la poésie de BAUDELAIRE, qui respecte généralement les formes traditionnelles, évoque cependant certaines traces de modernité. [...]
[...] Parcours littéraire de Charles Baudelaire. Charles BAUDELAIRE est né le 9 Avril 1821 à Paris. Il perd son père à l'âge de six ans. Après des études secondaires suivies à Lyon, BAUDELAIRE mène une vie relativement marginale et bohémienne au cœur du quartier latin. En 1841, sous la pression familiale, il embarque pour les côtes Africaines et Orientales. Suite à un séjour sur l'Ile de la Réunion, il rentre à Paris en 1842 et écrit ses premiers textes. BAUDELAIRE publie alors à 24 ans sa première œuvre de critique d'art, le Salon de 1845. [...]
[...] Ainsi, après cet énième échec, nous entrons dans la partie Les Fleurs du Mal qui conduit à l'abandon de l'être à la destruction qui le fascine. Révolte section suivante, est le moment du sarcasme et de la révolte contre Dieu en particulier. Il ne reste alors plus qu'une ultime tentative : trouver le repos dans la mort, dans l'inconnu absolu. C'est alors la fin de l'œuvre, la section La Mort En fait le seul moyen qu'il a trouvé pour s'évader est l'écriture, pendant laquelle il vit des moments magiques. [...]
[...] Par exemple, Le temps mange la vie dans le poème L'ennemi. Omniprésent, étouffant, il se révèle douloureusement à chaque étape de la vie. De plus, selon BAUDELAIRE, le spleen constitue le mal auquel est confronté le poète et décrit la condition humaine. Le spleen est alors caractérisé par les sentiments de mélancolie, d'absurde (absence de sens à la vie) mais aussi et surtout de tristesse. Ces caractéristiques sont traduites souvent par des paysages notamment dans le Poème La cloche fêlée, La brume ou encore L'air froid des nuits Le spleen laisse alors l'homme seul face au monde et crée un certain décalage entre l'Homme et la nature. [...]
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