Chap.1. Naissance de Mangogul
Diderot pose un contexte "historique", en faisant allusion, au passage, aux meilleurs romans libertins (39) ; on trouve aussi une référence éloquente à "Shéerazade" (39), ouvrant l'intertexte des Mille et une nuits. Mangogul nait dans ce contexte, dans le Congo (qui fonctionne comme une allégorie de la France ; Mangogul sera une sorte de Louis XV) ; son père, Erguebzed, commande son horoscope à Codindo, aux cependant bien mauvaises prédictions : ce n'est qu'un aruspice... Il prédit toutefois que le règne de Mangogul sera heureux s'il était long.
2. Education de Mangogul
Ellipse des premières années de Mangogul. Son père fait appeler, pour son éducation, maints savants et artistes (42) ; il lui laisse alors le trône. Mangogul poursuit l'apprentissage de son métier de souverain, avec des guerres, le maniement des affaires... Il acquit ainsi en "moins de dix années la réputation de grand homme (...)" (...)
[...] Mangogul veut juger de la légitimité des demandes ; les femmes se pressent à sa porte ; il en interroge quelques-unes, cependant toutes démasquées par la bague du sultan Toutes ne sont que des profiteuses ! Apprenant que les bijoux de femmes ont parlé, la foule des veuves se disperse : l'affaire est classée (150). Voilà un effet bénéfique des pouvoirs de l'anneau ! 28. 12e essai de l'anneau. Questions de droit Voici une deuxième retombée positive de l'usage de l'anneau du génie. Au Congo, le viol est sévèrement puni. [...]
[...] passe pour les avoir beaucoup étudiées (244). Il déclare les trouver, en tous cas, toutes respectables. Les bijoux auraient beaucoup parlé de Sélim, sans avoir tout dit cependant Sélim entreprend de raconter sa vie et ses expériences : dès sa jeunesse, il a conçu une fort attirance pour les belles femmes. Initiation très précoce. toutes me parurent également propres à me défaire d'une innocence qui m'embarrassait Ah ! que la nature est un grand maître ! elle nous mit bientôt au fait du plaisir ( ) (246). [...]
[...] Désespéré, Sélim se console dans les bras d'une autre, Martéza (274) ; Cydalise l'apprend, et ses désespère elle aussi : elle l'accuse : si vous m'aviez aimée, vous auriez démêlé mes véritables sentiments ; de fait, il avait gagné son cœur sans le savoir Les deux amants sont aux anges. Sélim l'enlève à son mari (277) ; mais dans leur fuite, celui-ci survient et tue sa femme. Qu'en a conclu Sélim ? qu' un amour véritable nuisait trop au bonheur (279). Désormais, Sélim se dit heureux, depuis 5 ans, aux côtés d'une femme qu'il croit vertueuse, Fulvia ? [...]
[...] Alcine Mangogul aperçoit, chez la grande sultane, un jeune couple, dont est brièvement rappelée l'histoire ; il décide, à l'arrivée de Mirzoza, de prendre Alcine c'est le nom de la jeune dame pour cible. Notons qu'au passage, Diderot ironise sur l'amour conjugal, devenu ridicule dans une telle société. Son bijou se met alors à parler, à la grande stupéfaction de tous ! Discours à propos de l'émir, assez faible parti, mais mieux que rien ; sur les préparatifs pour un mari Bientôt les extravagances du bijou cessent ; les femmes prétendent avoir des vapeurs. [...]
[...] 2e essai de l'anneau. Les Autels Le lendemain, un petit souper est organisé chez Mirzoza (56). Toutes les femmes semblent aux aguets, apeurées par les événements de la veille ! les femmes les plus suspectes composèrent leur maintien, jouèrent l'assurance La cour du sultan, apprend-on, est désormais attentive à tout aveu éventuel Les femmes discutent du terrible événement qu'est l'indiscrétion d'un bijou (57). Mais un bijou est-il au fond plus dangereux qu'un amant un bijou parle sans passion, n'ajoute rien à la vérité Monima, une des invitées, clame qu'elle ne craint nullement son bijou ; le sultan pointe alors sa bague sur elle, et son bijou se met à parler Stupeur des femmes Révélations terribles : son bijou semble bien maltraité ! [...]
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