Jean Giono, écrivain et cinéaste français, est né à Manosque (Provence) le 30 mars 1805 et y décède d'une crise cardiaque le 9 octobre 1970. Il est le fils unique d'un cordonnier anarchiste et d'une repasseuse. En 1911, il est contraint d'arrêter ses études à cause du manque de revenu de ses parents. Il devint donc autodidacte. Il participe à la première guerre mondiale et notamment à la bataille de Verdun. Il en ressort profondément choqué et devient par la suite un pacifiste convaincu. Il devient employé de banque et commence à écrire en plus de son métier. Lors de la liquidation de la banque où il est employé, en 1929, il décide de s'engager pleinement dans l'écriture. En 1939, il est incarcéré à cause de son pacifisme (il ne fait pas l'amalgame entre les Allemands et les nazis) et de son antimilitarisme (...)
[...] Le village nègre : Une autre protagoniste prend la parole et raconte une partie de la vie de Thérèse et Firmin. Une partie qui concerne d'avantage Firmin. Elle se passe lors de la construction du chemin de fer près de Chatillon dans un village monté de toute pièce pour les ouvriers du chemin de fer. Thérèse et Firmin vivent non loin, à Clostre. Un dénommé Rampal, dit Cartouche, est entrepreneur de fourniture de traverse et loge dans ce village nègre. [...]
[...] On y apprend qu'une fascination pour madame Numance nait chez Thérèse. La bourgeoise, dans le but de combler son impossibilité à avoir un enfant avec son mari, décide de traiter cette dernière comme sa propre fille. Elle lui propose même de l'adopter, bien que cela soit impossible puisque les parents biologiques de Thérèse sont toujours vivants. Ainsi, Thérèse reçoit de nombreux égards de la part de madame de Numance. Celle-ci offre au couple un pavillon et un lopin de terre, habille Térèse, devient la marraine de son premier enfant et monsieur Numance emploi Firmin. [...]
[...] Elle se décrit comme manipulatrice, menteuse et hypocrite. Elle justifie cette attitude par la nécessité d'arriver à ses fins, se qui contraste avec la description de sa personne dans l'histoire précédente : elle était alors définie comme une femme gentille et même naïve. Ici, elle dit se servir de Firmin, de sa patronne et prend gout à cela. Afin d'étancher sa soif de manipulation, elle décide de s'attaquer à un plus gros gibier : madame Numance Si tu trompe celle là, tu mettras le vif-argent lui-même dans ta poche. [...]
[...] La fuite de Thérèse avec Firmin à Chatillon : Thérèse, une des femmes présentes à cette veillée raconte sa fuite avec Firmin, son amant, pour Chatillon. En effet, la famille de celle-ci s'opposait à leur relation. Arrivé sur place, Firmin, compagnon du devoir, trouve un emploi chez Le Gourgeon. Thérèse, quant à elle, trouve un emploi dans l'auberge de Monsieur Numance où le couple loge. La dette de madame Numance : Thérèse poursuit son récit de sa vie à Chatillon avec l'anecdote de la dette de madame Numance. Celle-ci se déroule en trois étapes. [...]
[...] Giono se lance également dans le cinéma en adaptant ses propres romans. Il met en scène ainsi Un roi sans divertissement en 1963. Certaines de ses œuvres comme Le hussard sur le toit (Jean-Paul Rappeneau, 1995) ou Les Ames fortes (Raoul Ruiz, 2001) ont été adaptées au cinéma après sa mort. Bibliographie partielle de l'auteur : Un de Baumugnes Un Roi sans divertissement Les Ames fortes Le Hussard sur le toit Le Bonheur fou L'œuvre et son auteur : Jean Giono est un auteur inclassable mais reste néanmoins un pacifiste et un humanitariste convaincu. [...]
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