De nombreux auteurs comme Alphonse Daudet ont cherché à faire passer une vérité morale compréhensible pour tous, à travers des récits imaginaires comme le conte ou la fable. Dans « La légende de l'homme à la cervelle d'or», extrait des Lettres de mon moulin, Alphonse Daudet écrit une lettre à une dame pour lui conter la légende de l'homme à la cervelle d'or.
Doté d'une cervelle en or, un homme dépense avec prodigalité ce trésor qui fait sa fortune mais cause aussi sa perte, puisque sa vie décline en même temps que s'épuise sa cervelle. Alphonse Daudet utilise là un récit plaisant et fictif pour apporter sa morale. Comment ce texte captive-t-il le lecteur tout en délivrant pourtant une morale sombre ?
[...] Dans La légende de l'homme à la cervelle d'or», extrait des Lettres de mon moulin, Alphonse Daudet écrit une lettre à une dame pour lui conter la légende de l'homme à la cervelle d'or. Doté d'une cervelle en or, un homme dépense avec prodigalité ce trésor qui fait sa fortune, mais cause aussi sa perte, puisque sa vie décline en même temps que s'épuise sa cervelle. Alphonse Daudet utilise là un récit plaisant et fictif pour apporter sa morale. Comment ce texte captive-t-il le lecteur tout en délivrant pourtant une morale sombre ? [...]
[...] Aussi, le récit et les paroles rapportées des personnages qui sont à coup sûr «l'Homme à la cervelle d'or la Petite femme ses Parents son «ami se relayent. L'alternance entre dialogue et histoire met l'accent sur des instants importants du conte. Aussi le personnage principal est toujours désigné par une expression qui renvoie à sa condition, sa particularité irréelle. Il n'est pas le seul à ne pas être nommé: sa femme n'est décrite que de façon sommaire et n'est nommé que par des expressions telles la petite femme Ceci est une caractéristique typique des contes de fées(et qui dit fée dite fiction) les personnages sont schématisés.De plus, le nombre de personnages est restreint ce qui est également typique des contes. [...]
[...] Le terme Un jour crée une rupture avec l'exposition de la situation initiale. La vie loin des parents, le gaspillage d'or, la retraite, l'agression par un ami, le mariage avec la petite femme et enfin la mort de la petite femme, est les évènements qui constituent les péripéties de l'histoire. Daudet emploi alors l'imparfait menait, demandait, laissait . ainsi que le passé simple roula, vint, sonna . pour narrer les actions. L'auteur alterne entre ces deux temps pour rythmer le déroulement du conte. [...]
[...] L'aspect fantastique est présent du fait des éléments surnaturels. Daudet ne s'embarrasse pas de vraisemblance scientifique. Comme dans tous les contes et légendes, le personnage est extraordinaire, atypique, doué d'une particularité merveilleuse : un cerveau d'or. L'auteur insiste d'ailleurs sur ce don avec l'''apostrophe rappelant son interlocutrice oui, madame . . Il accentue l'importance de l'or dès les premières lignes avec les hyperboles une cervelle toute en or ; sa tête était lourde et son crâne démesuré Mais il le rappelle aussi plus tard dans le texte ce don monstrueux Le trésor paraît grand pour le lecteur. [...]
[...] Les hyperboles concernant l'or sont sans cesse utilisées grosses comme une noix, trésor . Aussi, Daudet fait allusion à un royaume féerique grâce à l'isotopie qui le concerne royalement, festin, lustre, or, riche, fortune, poupée Ce royaume apparaît tant bien au début du conte, mais même à la fin, au moment le plus malheureux lourds carrosses, larmes d'argents ».Il ajoute à ce monde, le personnage de la femme métaphorisé petit oiseau bleu En effet, la femme est dépeinte comme un personnage fantastique et captivant moitié oiseau, moitié poupée ».Ainsi, le personnage principal, sa femme et l'univers dans lequel ils vivent s'apparentent donc à une fiction. [...]
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