Cet extrait peut être utilisé pour le passage oral du bac de français de première. Il s'agit de "Saltimbanques", poème de Guillaume Apollinaire. L'édition correspondante aux lignes est Alcools de Biblio Lycée, mais les citations sont notées afin de pouvoir suivre avec n'importe quelle édition.
[...] La rime féminine à la fin du poème symbolise l'ouverture, la poursuite du voyage des saltimbanques. C'est la fin du cortège. Conclusion : On peut donc constater que G. A célèbre le cortège des saltimbanques et la vie nomade dans la description faite dans le poème court, à la structure régulière. Le motif choisi ainsi que le choix des vers montrent la modernité. Nous pouvons rapprocher ce poème d'autres pièces du recueil d'Alcools, qui valorisent la vie nomade et bohémienne, comme « la Tzigane » ou « Mai », dans la troisiwwème strophe. [...]
[...] Nous observons des allitérations en en r , ce qui traduit la fluidité du mouvement. Cela s'oppose avec la dimension statique, sans vie, voire triste des villages. Le fait que les auberges soient fermées et grises renforce cette tristesse. Le terme « sans églises », veut ici dire sans religion et donc sans vie, sans joie. On retrouve dans les vers 3 et 4 les mêmes allitérations en l et en r. Les baladins représentent la vie nomade et la nature qui s'oppose à la sédentarité des villages, nous retrouvons l'idée de la liberté. [...]
[...] Texte : Saltimbanques , Guillaume Apollinaire ( p.81 ) Introduction : Alcools est un recueil poétique de Guillaume Apollinaire, poète français né en 1880 et décédé en 1918. Il s'agit du second recueil de poésies du poètes, publié en 1913. Il regroupe 71 poèmes rédigés entre 1898 et 1912. A travers une écriture poétique moderne en vers libres, l'auteur y exprime ses sentiments et ses impressions tirés d'expériences personnelles. Situation du passage : Les Saltimbanques est un poème écrit entre 1901 et 1902, durant le séjour d'Apollinaire en Allemagne, et appartient de ce fait au cycle rhénan. [...]
[...] L'éloignement s'amplifie avec « de très loin » au vers et le lien entre les enfants qui s'éloignent et les arbres qui demeurent est montré par « ils lui font signe », toujours au même vers Description méliorative des bateleurs La description des baladins reprend, qui rappelle leur diverses activités puisque c'est un cirque ambulant. (v.9 et 10. Des poids ronds ou carrés, des tambours des cercles dorés ) Nous observons des formes diverses, de la musique, des couleur vive, cela forme une accumulation et donne une sensation de joie. La description des objets est naïve, presque enfantine. Les animaux traditionnels des cirques ambulants sont évoqués, le terme « sage » forme un contraste avec les enfants rêveurs. [...]
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