voici une lecture analytique de mon Bac de 1ère S , (j'avais de très bonnes notes en français et ce document devrait être très utile)
[...] II.a) - communion solennelle des chants des chants « j'entendis une voix qui chantait gravement » / isotopie (=répétition) du chant : « chanson de Paris », « chantèrent », « chantent » parole performative des villes les dons se font à travers leur parole « nous te donnons » « nous t'apportons » - « qui chantaient gravement se taisant quelque fois » Alexandrin, césure à l'hémistiche rythme qui fait sentir cette renaissance de la parole des villes par l'incantation de Paris qui chante et se tait chant libératoire de la parole des villes - eucharistie inversée et transsubstantiation c'est Paris qui reçoit le vin/corps des autres villes « boissons vivantes » v.40 les habitants sont assimilés aux villes et Paris va les boire - Paris gosier géant qui va recevoir tout ça « gorge profonde » et qui n'en as jamais assez « j'ai soif » Paris apparait comme une divinité supérieure qui dévore tout « j'ai soif de villes de France du monde et d'Europe et du monde » gradation - Villes de Bretagne : sacrifient leurs habitants « nos maisons, nos habitants » désignés pas « grappes de nos sens » lié profondément à leur région (métaphore) Paris est enrichit par cette forte culture - Gradation de ce qu'apporte la Bretagne : cerveau > cimetière > muraille désigne les berceaux du breton forgé par les générations précédentes représente l'histoire des pensées de la Bretagne de manière chronologique - villes du Nord : ivresse gaie du Nord, silence des berceaux remplacé par le chant des usines = personnification des usines alors que les Hommes sont réifiés transformés en choses), « Viriles » propre à l'homme (masculin) cheminées qui enrgrossent les nuées = mettre en grossesse - chiasme : « les métalliques saints de nos saints usines » usine nouvelle église, religion= modernité plus âge industriel : ce sont les objets qui sont saints et non les hommes. Hommes soumis aux villes : pas de ponctuation + enjambement images qui entremêlent hommes/machines/villes monde réel « fabriquent du réel à temps par heure » monde numéraire mystère breton. [...]
[...] « Nous te donnons tout cela » clos la strophe comme une prière Conclusion : -Poème symbolise le renouveau du poète « je » prophète, le poète s'assume enfin. [...]
[...] - Le poète rentre chez lui « en entrant à Auteuil » v.11 : retour signifie fin du poème. C'est le soir « un soir » « le long des quais déserts et sombres » « bord de seine » espace-temps para topique à l'écart de tout) apparition d'un phénomène surnaturel - poète témoin de ce phénomène surnaturel qui touche ses sens : l'ouïe : isotopie du chant : « j'entendit une voix », « chantait », « j'écoutais », « ces chants », « ces cris » et la vue : « je vis » le poète peut entendre l'inaudible : la parole métaphysique des villes - Hymne à Paris chant, éloge : « que Paris est beau à la fin de « septembre » adverbe exclamatif fait face à la mélancolie de l'automne (« à la fin de septembre ») un saison qui peut révéler la beauté des choses et de lieux - 2ème strophe éloge de la ville sous métaphore filée de la vigne lampadaires dont assimilés à des tiges de vigne portant du raisin « les pampres qui répandaient leur clarté sur la ville et là-haut » ces lumières viennent communier avec les étoiles, des astres sont assimilés à Paris et ses lumières - « ivres oiseaux » antéposition (placé devant) de l'adjectif (oiseaux ivres de ses nourrir du monde et non de la gloire, l'ivresse fait la poésie) poète inspiré, les oiseaux viennent se nourrir, picoter dans le beau de l'univers le monde se transforme en vigne que le poète vient de bequeter - « chaque nuit devenait une vigne » met en avant le regard créateur transsubstantiation au niveau de l'acte poétique, dépassement de la métaphore, le regard poétique n'est pas un regard imagé mais un regard qui transforme le monde et qui permet au poète de créer son propre univers. [...]
[...] Plan : L'Ethos du poète : de la création poétique au « je » prophète Le poète prophète et témoin de l'apparition métaphysique de Paris Hymne à Paris et à son art poétique Une nouvelle alliance : l'eucharistie de la modernité Eucharistie inversée, sacrifice et transsubstantions Les offrandes spécifiques des villes I.a) - Dès le début, le poète rompt avec l'image qu'il a donné de lui dans tout le recueil : le poète qui était « honteux » (« Zone »), crise identitaire, mélancolique il donne dans « Vendémiaire » un élan prophétique au V.1 qui rompt cette idée du poète et donne une tonalité particulière au poème de clôture. - Le poète s'adresse aux générations futures et noue le futur « Hommes de l'avenir » et le passé « Souvenez-vous de moi », il veut être commémoré ; v.1-2 « moi », « je » il s'assume enfin relation dialogique avec les générations futures et le lecteur il s'adresse aux Hommes et plus à lui-même. [...]
[...] « Vendémiaire » (v.1-49), Guillaume Apollinaire Intro : Vendémiaire : nom de 1er mois de l'automne et de l'année dans les calendriers révolutionnaires retournement et symbolique du renouveau pour Apollinaire qui d'habitude trouve l'automne triste et mélancolique : apparait comme un renouveau (début de l'année) : mois lié aux vendanges (que l'on retrouve dans le texte) Poème de fermeture du recueil Alcool qui fait écho au 1er poème « Zone » ou la tonalité est différente, éthos (=caractère) du poète affirmé comme « Zone » : il est enthousiaste, prophétique et non mélancolique. LECTURE Problématique : Comment ce poète présente-t-il un nouvel éthos du poète, qui assiste en prophète à une communion entre Paris et les villes de France ? [...]
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