François Rabelais est un écrivain humaniste du XVIème siècle. Il a eu un parcours atypique : il a été moine, puis médecin. Il est l'auteur d'œuvres censurées par la Sorbonne : il publie Pantagruel en 1532, et Gargantua en 1534, sous le pseudonyme d'Alcofribas Nasier.
L'extrait que nous étudions est tiré du chapitre 55 de Gargantua. L'œuvre met en scène un héros caractérisé par ses excès. Dans ce chapitre 55, nous pouvons voir comment fonctionnait la vie des Thélémites. En quoi la présentation de cette abbaye est-elle une utopie humaniste ? Nous verrons dans un premier temps en quoi cette abbaye est-elle singulière, puis dans un deuxième temps l'idéal d'éducation présenté dans le texte, enfin nous terminerons par l'utopie de cette abbaye.
[...] III- Utopie de l'abbaye La devise Dans cette abbaye, Rabelais nous propose un modèle parfait, une liberté sans limites, et une totale absence de contraintes : Fais ce que tu voudras Dans cette citation, le verbe fais à l'impératif, suggère l'ordre de ne pas écouter l'ordre, et la seule règle qui est valable est celle de ne pas respecter ces règles. Les enjeux de liberté Dans le texte, Rabelais nous lance une question implicite : en quoi est-ce mieux d'être libre ? [...]
[...] Et il y répond : parce que les gens libres [ ] ont par nature un instinct, un aiguillon qui les pousse toujours à la vertu et les éloigne du vice Cette phrase est au présent alors que le texte est au passé : Rabelais a utilisé un présent de vérité générale. Il y a également la métaphore de l'aiguillon, qui montre l'incitation à faire l'action. Conclusion Pour conclure, Rabelais nous a présenté une abbaye très singulière, avec des principes éducation bien particuliers. C'est la particularité de ces principes qui nous a montré en quoi cette abbaye était une utopie. Dans le chapitre 21, Rabelais nous présente l'éducation humaniste de Gargantua, un programme qui allie théorie et pratique. [...]
[...] II- Les différents principes humanistes Dans ce texte, Rabelais nous présente sa vision de l'éducation à travers la vie des Thélémites. Les domaines Tout d'abord, on retrouver le domaine de la littérature : lire écrire parler cinq ou six langues Il y a également la présence de la musique : jouer d'un instruments chanter Rabelais fait allusion aux hommes dans la citation : Jamais on ne vit de chevaliers si vaillants, si hardis, si adroits Il y a une énumération et un rythme ternaire avec la conjonction si On note la présence de travaux féminins, qui peut paraître très étonnant dans une abbaye : aux travaux d'aiguille et à toute activité de femme Dans ce texte, il y a une égalité des deux sexes : homme ni femme Les principes En premier, on retrouve la liberté ; Gargantua en avait décidé ainsi : fais ce que tu voudras leur vie était ordonnée [ ] selon leur bon vouloir et leur libre arbitre Il y a l'esprit d'entente : louable émulation ce qui montre l'unicité des Thélémites. [...]
[...] Lecture analytique : chapitre 55, Gargantua de Rabelais Introduction François Rabelais est un écrivain humaniste du XVIème siècle. Il a eu un parcours atypique : il a été moine, puis médecin. Il est l'auteur d'œuvres censurées par la Sorbonne : il publie Pantagruel en 1532, et Gargantua en 1534, sous le pseudonyme d'Alcofribas Nasier. L'extrait que nous étudions est tiré du chapitre 55 de Gargantua. L'œuvre met en scène un héros caractérisé par ses excès. [...]
[...] En quoi la présentation de cette abbaye est-elle une utopie humaniste ? Nous verrons dans un premier temps en quoi cette abbaye est-elle singulière, puis dans un deuxième temps l'idéal d'éducation présenté dans le texte, enfin nous terminerons par l'utopie de cette abbaye. Une abbaye très singulière Rabelais nous présente dans ce texte un système contradictoire à une organisation habituelle d'une abbaye, tant par le choix de ses membres que par le choix de ses règles. Le mode de vie Il y a tout d'abord un non-respect du vœu de la règle d'or pour les personnes qui consacrent leur vie de l'église, qui est la chasteté : il emmènerait avec lui une des dames [ ] et ils se marièrent Mais l'idéal de vie semble se trouver plutôt à l'extérieur de l'abbaye : ils continuaient encore mieux dans le mariage On constate aussi une grande liberté au niveau des règles dans l'abbaye, alors que les règles de la vraie vie monastique sont très strictes, comme pour la restriction alimentaire, ou encore les horaires très précises. [...]
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