Le Roi Lear, Littérature, William Shakespeare, tragédie, théâtre
« Une tempête pour l'esprit » : Monde de légende. Fureurs de la folie, aventure hors normes. Injustice des épreuves : interdit le savoir sur le monde et les personnes. Tragédie de la modernité.
« Un royaume pour un cheval » : Optimisme surpris, équitable partage du royaume même s'il souhaite donner « un tiers opulent » à Cordélia. Exige une chose de ses filles : une déclaration d'amour : deux d'entre elles acceptent (Goneril et Régane) mais pas la troisième (Cordélia). Lear abandonne le pouvoir mais reste Roi (titre « vidé de substance »).
« Le monde à l'envers » : Roi, « l'ombre de Lear », c'est « sa profession, il est payé pour le faire ». C'est le fou qui lui dit parce qu'il croit qu'il est en droit de tout dire. Le fou aurait le rôle de dire toutes les vérités et d'éviter la flatterie. Il utilise le rire puisque c'est sa manière de fonctionner (renversement carnavalesque).
Méthode comique des « impossibilia » : changements impossibles et utilisation de proverbes absurdes. Disparition inexpliquée du fou.
« Hysterica passio » : Enjeu politique du partage du royaume, impression de sérénité initiale, le fou n'est pas toujours là et des vérités sont révélées subtilement. Pièce qui n'a plus rien de politique lorsque Edmond abuse de son pouvoir en avouant son « amour » à Goneril et Régane, auquel elles répondent toutes les deux.
Cordélia : prétexte des moments de folie de Lear, qui croit déceler en elle une « ingratitude finale ».
« La pastorale noire » : Lear, en colère, part « on ne sait où » : faute de repères, lieu imaginaire, lieux d'épreuves initiatiques (alternance grotesque / sublime : « pastorale noire », JJ Mayoux). Les épreuves vécues là-bas le rendront fou, endroits où « le monde est un théâtre » tragique.
[...] Lear explique que le Roi de France et le duc de Bourgogne courtisent tous les deux Cordélia. Annonce qu'il donnera la plus grande part du royaume à celle de ses filles qui lui déclarera le mieux son amour. Gonéril et Régane lui avouent de manière très exagérée et surfaite tandis que Cordélia lui dit qu'elle l'aime autant que son lien filial l'exige. Admettant qu'elle ne comprenne pas comment ses soeurs ont pu se marier si elles n'aiment que leur père, elle rajoute que l'autre moitié de son amour reviendra à son mari. [...]
[...] Quant à Lear, sa fille meurt avant qu'il ne lui demande pardon. Présence des dieux dans la pièce : donner un sens à ce qui se déroule. Mais s'il y a une certaine forme de justice pour Gloucester, il n'y en a apparemment pas pour Lear, qui en plus de perdre sa fille ne retrouve pas son pouvoir. Justice de Dieu : visible avec la victoire d'Edgar mais disparaît aussitôt à l'annonce de la mort de Cordélia, qui était innocente. [...]
[...] Roi « l'ombre de Lear », c'est « sa profession, il est payé pour le faire ». C'est le fou qui lui dit parce qu'il croit qu'il est en droit de tout dire. Le fou aurait le rôle de dire toutes les vérités et d'éviter la flatterie. Il utilise le rire puisque c'est sa manière de fonctionner renversement carnavalesque. Méthode comique des « impossibilia » : changements impossibles et utilisation de proverbes absurdes. Disparition inexpliquée du fou. p 17 à 22 : « Hysterica passio ». Enjeu politique du partage du royaume. [...]
[...] Le fou note l'inversion des rôles entre le père et sa fille et lui dit qu'elle ne le respecte plus. Lear annonce qu'il part voir son autre fille en espérant d'elle un meilleur accueil. p 81 - 83 : Le Duc D'Albany, mari de Goneril, tente de la raisonner, elle lui reproche d'être trop tendre. Par la suite, elle envoie Oswald prévenir sa sœur de ce qui vient de se passer et de l'arrivée imminente de leur père. ACTE SCÈNE 5 p 84 - 87 : Lear demande à Kent d'amener une lettre à son autre fille, ce qu'il part faire. [...]
[...] Le Roi Lear, Shakespeare (1605 -1606) - Préface Acte Scènes 1 à 5 PRÉFACE p 7 et 8 : « Une tempête pour l'esprit ». Monde de légende. Fureurs de la folie, aventure hors normes. Injustice des épreuves : interdit le savoir sur le monde et les personnes. Tragédie de la modernité. p 8 à 11 : « Un royaume pour un cheval ». Optimisme surpris, équitable partage du royaume même s'il souhaite donner « un tiers opulent » à Cordélia. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture