On remarque d'emblée la focalisation interne et la narration à la première personne du singulier (« Je »), qui permettent au lecteur de vivre l'aventure du héros de manière privilégiée. L'incipit du roman annonce que le récit sera celui d'un événement : « J'ai disparu la veille de l'anniversaire de mes douze ans. Le 28 juillet 1988 ». Un autre personnage est introduit, un certain Kensuké, qui a fait promettre au narrateur de ne pas faire le récit de leur aventure avant que dix ans ne se soient passés. C'est maintenant le cas et le narrateur, Michael, décide donc d'avouer à ses proches ce qui s'est vraiment passé quand il a disparu. On rentre dans le récit par un autre événement : une lettre qui trouble le quotidien du héros et de sa famille. La briqueterie dans laquelle travaillent ses deux parents va fermer. Le jeune homme, qui avait onze ans à l'époque, raconte certaines activités régulières de son enfance comme aller à l'école, jouer au football, distribuer les journaux ou aller faire de la voile avec ses parents, le dimanche, avec leur chienne, Stella Artois. La perte de leurs emplois fait prendre au père une décision étonnante : il a vendu la voiture et souhaite que toute la famille parte dans le Sud, à Fareham, pour commencer un tour du monde à bord d'un bateau à voile, le Peggy Sue. Cette décision excitante paraît pourtant folle à la grand-mère maternelle de Michael. « Nous faisions ce que les gens font dans les contes de fées. Nous partions en quête d'aventure » (p 17). Cette expérience transforme l'équilibre au sein de la famille : la mère, élevée au rang de skipper, impressionne les deux hommes de la famille en faisant preuve de sang-froid et le père de Michael devient son ami plutôt qu'un personnage autoritaire. Le départ pour le tour du monde est enfin fixé au 10 septembre 1987 et l'équipage rend ses derniers adieux aux amis venus les encourager. Alors que le bateau prend le large, la chienne n'aboie plus. Ainsi, le voyage prend enfin forme, n'est plus un simple rêve, mais cette pesanteur du silence préfigure aussi le drame à venir (...)
[...] Le garçon, de nouveau seul, se réfugie dans sa grotte, dans laquelle il se sent un peu mieux car protégé. Les questions se succèdent : qui est cet homme ? Comment partir de l'île ? A son réveil, une écuelle et de l'eau l'attendent de nouveau. Le garçon sait que pour être nourri il doit respecter les règles du vieil homme, qui a même tracé une ligne gigantesque directement sur l'île. Il essaye de se débrouiller seul mais il sait qu'il dépend de Kensuké, avec lequel il ne parle jamais et qu'il aperçoit souvent avec des orangs-outans. [...]
[...] Michael essaye de donner espoir à son ami : peut-être que sa famille n'est pas morte, peut-être que la bombe ne les a pas exterminés. Il souhaite le convaincre de partir avec lui, pour découvrir le monde, qu'il peint aussi beau que la vie sur l'île. Une nuit, Kensuké réveille Michael en urgence pour regarder avec lui un beau spectacle : la naissance de bébés tortues, qui sortent du sable pour se diriger vers la mer et que Kensuké aide. [...]
[...] Résumé et analyse du roman Le royaume de Kensuké de Michael Morpurgo, chez Folio Junior 1437) I. Résumé de l'œuvre 1. Peggy Sue On remarque d'emblée la focalisation interne et la narration à la première personne du singulier Je qui permettent au lecteur de vivre l'aventure du héros de manière privilégiée. L'incipit du roman annonce que le récit sera celui d'un événement : J'ai disparu la veille de l'anniversaire de mes douze ans. Le 28 juillet 1988 Un autre personnage est introduit, un certain Kensuké, qui a fait promettre au narrateur de ne pas faire le récit de leur aventure avant que dix ans ne se soient passés. [...]
[...] Skipper, c'est maintenant elle qui prend en charge les décisions difficiles à bord et elle ne craint jamais les orages. Sa détermination inspire son fils. Le troisième membre de la famille n'est autre que Stella Artois, la chienne de berger. Elle est un élément perturbateur, puisqu'elle provoque souvent le basculement (en tombant dans l'eau par deux fois et en rapportant la bouteille jetée au large) mais elle soutient aussi le garçon en le rassurant pendant les tempêtes ou en étant très attentive à tous ses gestes. [...]
[...] Nous partions en quête d'aventure 17). Cette expérience transforme l'équilibre au sein de la famille : la mère, élevée au rang de skipper, impressionne les deux hommes de la famille en faisant preuve de sang-froid et le père de Michael devient son ami plutôt qu'un personnage autoritaire. Le départ pour le tour du monde est enfin fixé au 10 septembre 1987 et l'équipage rend ses derniers adieux aux amis venus les encourager. Alors que le bateau prend le large, la chienne n'aboie plus. [...]
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