Le roman débute à Verrières, dans le Doubs, où nous sont présentés le maire, M. de Rênal, ainsi que le père Sorel, propriétaire d'une scie à bois, et M. Valenod, directeur du dépôt de mendicité de la ville. L'abbé Chélan, le curé de Verrières, tel qu'il nous est décrit au début du roman, est en proie d'être destitué par M. de Rênal et M. Valenod. M. de Rênal, le maire, souhaite engager Julien Sorel chez lui pour qu'il puisse s'occuper de ses enfants et leur enseigner le latin. Il se rend ainsi chez le père Sorel, qui souhaite consulter son fils avant de prendre une décision : il l'accable d'injures et de mépris. Pendant que son père et M. de Rênal décident de l'argent à donner à Julien, celui-ci s'enfuit pendant la nuit, chez son ami Fouqué, avant d'aller trouver la maison de M. de Rênal (...)
[...] L'ambition de Julien prenant le dessus, il se décide à la voir au clair de lune. Les précautions qu'il prend pour monter à l'échelle son extrême, et même lorsqu'il arrive dans la chambre, Julien reste sur ses gardes, donnant à leur entrevue quelque froideur à laquelle Mathilde ne s'attendait pas : l'aime-t-elle réellement ? Loin d'être sans conséquence sur leur relation, cette entrevue la met en péril : tous deux ne daignent se regarder durant des jours, et ne s'adressent que peu la parole, Julien étant de plus attristé de ne pas pouvoir s'éloigner de Paris à cause du besoin qu'a de lui le marquis de la Mole. [...]
[...] Cependant, loin d'être pusillanime, il s'exécute le soir même, et Mme de Rênal en est terrorisée, avant de s'accoutumer à ce genre de visites : elle l'aime de plus en plus, et va même jusqu'à prendre l'initiative d'aller, elle, à sa porte lors d'une nuit. Elle en fait l'éloge, le considérant comme pouvant aller très loin, et regrette alors de ne pas l'avoir connu plus tôt. Lors d'un après-midi, tandis qu'ils sont assis tous deux dans le verger, Julien fait l'éloge de Napoléon et choque Mme de Rênal, tandis qu'en même temps arrive à Verrières un nouveau premier adjoint du maire, M. de Moirod. Événement inattendu, le roi lui-même doit venir à Verrières : s'engagent ainsi les préparatifs nécessaires. [...]
[...] La vie reprend ensuite son cours, non moins sans troubles, car le fils de Mme de Rênal est profondément malade : elle se persuade que c'est la sanction de Dieu pour avoir commis l'adultère. De fait, Julien est contraint de quitter la maison des Rênal pendant deux jours, avant que l'état du fils de sa maitresse se stabilise. Leur amour n'en est pourtant que renforcé, Mme de Rênal s'abandonnant à des accès de joie, jusqu'à ce que sa femme de chambre, Élisa, n'en fasse part à M. Valenod, qui à son tour, écrit une lettre anonyme à M. de Rênal pour l'informer de cette situation. [...]
[...] Un jour que Julien passe devant le café de la rue Saint-Honoré, il est offusqué par l'attitude d'un grossier personnage à son égard, le chevalier de Beauvoisis. Il décide, après réflexion, de se battre avec lui avant de s'en excuse au marquis de la Mole qui en rit pourtant. Il devient donc de plus en plus complice avec Julien, et lui confie une mission à Londres, où il rencontre le prince Korasoff. À son retour sur Paris, il apprend que M. Valenod a remplacé M. de Rênal comme maire de Verrières. [...]
[...] de Rênal et Valenod pour Julien. Sa femme, Mme de Rênal, vient alors le trouver avec ses enfants un matin, où tous sont joyeux de se revoir, jusqu'à l'arrivée du maire qui trouble l'ambiance générale. Enfin, à Verrières, Julien apprend par l'abbé Chélan qu'il se doit d'aller au séminaire de Besançon pour s'y destiner à une carrière ecclésiastique : Mme de Rênal en est tourmentée, mais ce dernier lui promet de venir la voir la nuit du troisième jour de son départ. [...]
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