Acte I
Figaro, valet de chambre du Comte Almaviva, grand corrégidor (juge suprême) d'Andalousie, et Suzanne, première camériste de la Comtesse, seront bientôt mariés.
Dans leur future chambre nuptiale du château d'Aguas-Frescas, près de Séville, la jeune femme apprend à son fiancé que le Comte, ennuyé de sa femme, est à la recherche d'aventures galantes et entend restaurer le droit de cuissage, qu'il avait pourtant aboli, et qui lui permet de goûter aux charmes de toute jeune mariée avant que le mari ait pu en profiter. Bazile, l'entremetteur peu scrupuleux du Barbier de Séville, est chargé de favoriser les caprices libertins du Comte. La dot, généreusement accordée, n'est que le prix du sacrifice demandé à Suzanne (...)
[...] Bazile, l'entremetteur peu scrupuleux du Barbier de Séville, est chargé de favoriser les caprices libertins du Comte. La dot, généreusement accordée, n'est que le prix du sacrifice demandé à Suzanne. Rusé et adroit, Figaro se prépare à lutter avec ses armes pour protéger la vertu de Suzanne, empocher la dot promise et écarter Marceline, vieille intendante qui prétend faire rompre le mariage en faisant valoir auprès du Comte une ancienne promesse de mariage de Figaro. Bartholo, médecin de Séville, ravi de se venger de celui qui aida à l'enlèvement de Rosine (pupille du docteur, que ce dernier veut épouser, dans Le Barbier de Séville), accepte d'aider Marceline dans son entreprise. [...]
[...] Suzanne rit alors avec lui des malheurs du Comte. Au retour du Comte, qui cherche encore Suzanne, Figaro déguise sa voix et prétend être l'amant de la Comtesse, caché plus tôt dans le cabinet de toilette. Le Comte crie au scandale tandis que Suzanne s'enfuit. Devant tous les témoins postés, le Comte, croyant débusquer la Comtesse, fait sortir Chérubin, Fanchette puis Marceline du pavillon où ils étaient cachés. Enfin Suzanne et la Comtesse arrivent et le Comte, comprenant qu'il a été joué par les deux femmes, implore le pardon de son épouse, qui le lui accorde généreusement. [...]
[...] Le Comte est dépité et Bartholo, attendri, cède aux multiples pressions et consent à épouser Marceline. Acte IV Figaro et Suzanne se réjouissent des faveurs du sort. La fiancée promet d'annuler le rendez-vous avec le Comte. Figaro sorti, la Comtesse fait valoir à Suzanne qu'elle ne rompt pas sa promesse à Figaro puisqu'elle s'y rendra à sa place. Elle lui dicte un billet à l'intention du Comte, précisant le lieu du rendez-vous. Arrive Chérubin, déguisé en fille et entouré de jeunes villageoises, dont Fanchette. [...]
[...] Elle lui demande donc, en présence de la Comtesse, de tenir parole en la mariant à Chérubin. Le Comte est confus. Le mariage de Figaro et celui de Bartholo débutent en musique. Au moment où le Comte dépose sur sa tête la toque virginale, Suzanne lui remet le billet dicté par sa maîtresse. Figaro surprend le geste du Comte lorsqu'il décachette le billet sans pour autant soupçonner Suzanne d'en être l'auteur. Plus tard, alors qu'il a juré de ne jamais être jaloux de Suzanne, une indiscrétion innocente de Fanchette lui apprend le lieu du rendez-vous. [...]
[...] Il surprend ainsi les intentions libertines de son maître. L'entrée de Bazile, maître de clavecin de la Comtesse, à son tour, fait fuir le Comte qui va se réfugier dans la première cachette de Chérubin. Bazile est venu jouer les entremetteurs et une allusion aux sentiments de Chérubin, à la fois pour la Comtesse et pour Suzanne, provoque la colère du Comte qui se redresse brusquement. Il rejoue alors la scène où il a surpris Chérubin dans la chambre de Fanchette et découvre le page en tirant sur la robe. [...]
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