Résumé
Acte I
Figaro doit ce jour même se marier avec Suzanne, la camériste (femme de chambre et confidente de la comtesse). La première scène se déroule dans la future chambre de Figaro et de Suzanne que le comte leur a donnée. Le comte s'est lassé de son épouse et voudrait obtenir de Suzanne un rendez-vous. Suzanne confie à Figaro que le comte espère exercer ses droits du seigneur (qu'il a d'ailleurs abolis) et ainsi obtenir les faveurs de Suzanne (scène 1).
S'ensuit un monologue de Figaro, faisant l'éloge de Suzanne et mettant au clair le manège mis en place par le comte. Il envisage aussi un plan pour contrer les intentions du comte. (scène 2)
Marcelline, une domestique, a prêté de l'argent à Figaro qui devait l'épouser s'il ne la remboursait pas. Seule avec le docteur Bartholo, elle lui fait part de ses projets de faire échouer le mariage de Figaro en vertu d'une dette afin qu'elle puisse elle-même l'épouser. Le docteur s'allie à Marcelline. (scène 4).
Marceline et Suzanne se disputent au sujet de Figaro (scène 5), ce qui trouble visiblement Suzanne (scène 6). Chérubin, le page, demande à Suzanne de l'aider car le comte veut le renvoyer. Il parle ensuite de son état sentimental et nous apprend qu'il est amoureux de la comtesse. Il arrache des mains de Suzanne le ruban de nuit de la comtesse, puis se cache derrière un fauteuil à l'arrivée du comte, (scène 7). Suzanne est apeurée (surtout pour vouloir cacher Chérubin). Le comte fait des avances à Suzanne, il veut un rendez-vous. Basile, le maitre de musique le dérange, et le comte se cache aussi derrière le fauteuil où se trouve déjà Chérubin. Il le découvre, mais la colère est désamorcée par des jeux de scène comiques (scènes 7-8-9-10). Figaro conseille à Chérubin de faire semblant de partir et de revenir caché (scène 11) (...)
[...] Nombre de penseurs se sentent frustrés par cette situation et aspirent à une pleine liberté d'expression. Ainsi, Figaro, comme Beaumarchais, revendique la liberté. D'abord une liberté de parler, et en conséquence le pouvoir imprimer ce qu'on a à dire. Mais aussi la liberté d'aller et venir, qui implique celle d'entreprendre. Le dix-septième siècle a consacré la gloire de Molière et fixé, avec Racine, les règles immuables de la tragédie. Le dix-huitième siècle est marqué par l'activité philosophique, et le théâtre suit ce changement de mentalité. [...]
[...] Beaumarchais dénonce ainsi la condition injuste des femmes de son époque, les unes obligées par un cuissage, les autres, subissant l'adultère. Deux personnages principaux féminins qu'il décrit (la comtesse et Suzanne), sont un modèle de sagesse. Résumé Acte I Figaro doit ce jour même se marier avec Suzanne, la camériste (femme de chambre et confidente de la comtesse). La première scène se déroule dans la future chambre de Figaro et de Suzanne que le comte leur a donnée. Le comte s'est lassé de son épouse et voudrait obtenir de Suzanne un rendez- vous. [...]
[...] Chérubin, le page, demande à Suzanne de l'aider car le comte veut le renvoyer. Il parle ensuite de son état sentimental et nous apprend qu'il est amoureux de la comtesse. Il arrache des mains de Suzanne le ruban de nuit de la comtesse, puis se cache derrière un fauteuil à l'arrivée du comte, (scène 7). Suzanne est apeurée (surtout pour vouloir cacher Chérubin). Le comte fait des avances à Suzanne, il veut un rendez-vous. Basile, le maitre de musique le dérange, et le comte se cache aussi derrière le fauteuil où se trouve déjà Chérubin. [...]
[...] L'auteur Pierre Augustin Caron de Beaumarchais nait en 1732 à Paris et meurt en 1799. Fils d'horloger, il est l'inventeur du mécanisme de l'échappement à hampe. Son sens de l'intrigue, son fort pouvoir de séduction, lui permettent de gagner les faveurs de la Cour où il devient, en 1759, harpe des filles de Louis XV. Il achète une charge de secrétaire du roi, puis devient lieutenant général des chasses. Il commence par petites parades pour des théâtres privés qui jouent sur un comique de mots et de corps. [...]
[...] Commentaires Le Mariage de Figaro, approuvé par le censeur, est acclamé à la Comédie Française. La rumeur se répand que cette suite du Barbier de Séville est détestable, car subversive et immorale. Alarmé par ce scandale, le roi Louis XVI se fait lire le manuscrit et interdit de jouer la pièce. Mais par la pression de milieux proches du pouvoir, Beaumarchais tente de forcer la main du roi. Ce dernier permit d'abord une représentation à caractère privé, puis autorisa finalement que soit jouée la pièce en 1784. [...]
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