Giuseppe Tomasi di Lampedusa, auteur italien du XXe siècle, doit sa renommée à la rédaction de son unique oeuvre : Le Guépard. Mais il rédige également quelques essais sur la littérature : Byron, Stendhal, ou encore Shakespeare. Il écrit Le Guépard durant deux années : 1955 et 1956. D'abord rejeté par les deux plus grands éditeurs italiens, il ne sera publié que de manière posthume et obtiendra le prix Strega en 1959. Ce roman constitue une chronique de la vie sicilienne qui s'étend sur un demi siècle : de 1860 à 1910 et qui décrit le déclin de l'aristocratie, avec le débarquement de Garibaldi et l'annexion de la Sicile. Au sein de ce roman, on peut voir la place importante que tiennent les femmes. Mais quelle est l'image de la femme sicilienne dans Le Guépard ? (...)
[...] Bien qu'elle ne soit pas vraiment amoureuse de Tancredi, elle devient une femme respectable et respectée à Donnafugata, de par ses opinions politiques. Angelica a donc su accéder au rang de bourgeoise admirée, symbole du changement opéré au sein des classes sociales italiennes. Ensuite, on peut se rendre compte que les femmes sont très peu présentes au sein du roman par rapport aux hommes mais qu'elles ont un caractère bien à elles. Effectivement, les femmes ne jouent pas un rôle décisif en comparaison aux hommes. Ce sont des personnages secondaires quoique parfois assez importants. [...]
[...] Ensuite, on peut s'apercevoir que la femme est représentante du déclin. Ce déclin peut être celui de l'aristocratie, représenté par Concetta : elle renonce à se marier à cause d'un trop gros amour-propre. Elle est attachée aux valeurs de l'aristocratie, souhaite les conserver. On peut même dire qu'elle se voile la face puisqu'elle refuse véritablement de voir le déclin de sa classe. De la même manière, elle accorde une place très importante à la religion, qui est l'activité qui prend la plus grande partie de son temps. [...]
[...] La seule femme qui semble avoir un poids important dans l'Histoire est Angelica. Les autres femmes paraissent passives à l'image de Maria Stella qui dit amen à tout ce que dit son mari et de Concetta qui refuse les avances et les propositions des hommes. Elles ont cependant un caractère bien trempé, à elles : Angelica est déterminée, prête à tout pour devenir un nom, Concetta est très jalouse et en veut à Angelica de lui avoir subtilisé Tancredi. Nous avons donc vu que la femme faisait l'objet d'une image assez dépréciative dans l'ensemble dans la mesure où elle est présentée comme soumise aux hommes et à leur volonté, mais aussi qu'elle marquait le déclin, aristocratique ou de l'âge. [...]
[...] Il ne reste ainsi plus aucune trace de l'aristocratie d'antan. Cette marque de déclin signale également le vieillissement des personnages, c'est la fin d'un temps qui va laisser place aux nouveaux bourgeois. Ainsi, toutes les femmes sont laides et vieilles : Concetta, Angelica et les deux autres filles de Don Fabrizio. Elles se retrouvent presque seules et oubliées par tout le monde. On peut donc voir que la femme fait l'objet d'une image relativement dépréciative. Mais nous allons désormais nous apercevoir que cette image est contrastée et qu'elle peut également être méliorative. [...]
[...] Ce roman constitue une chronique de la vie sicilienne qui s'étend sur un demi siècle : de 1860 à 1910 et qui décrit le déclin de l'aristocratie, avec le débarquement de Garibaldi et l'annexion de la Sicile. Au sein de ce roman, on peut voir la place importante que tiennent les femmes. Mais quelle est l'image de la femme sicilienne dans Le Guépard ? Dans une première partie, nous verrons tout d'abord qu'elle fait l'objet d'une image dépréciative et ensuite, dans une seconde partie, qu'elleS sont représentées comme ayant un fort caractère qui leur permet de s'imposer dans l'univers sicilien. [...]
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