Paul Féval (1817-1887) :
Avocat sans succès, il monte à Paris où il exerce différents métiers avant de publier ses premiers contes et récits dans La Revue de Paris (Le Club des phoques, 1841 ; Le Loup blanc, 1844). Son remarquable sens de l'intrigue et son imagination débordante font de lui l'un des plus grands feuilletonistes de son temps. Les Mystères de Londres, qu'il écrit sous le pseudonyme de Francis Trolopp en 1844 afin de concurrencer Eugène Sue, connaissent un succès certain, mais c'est avec Le Fils du Diable (1847), L'Homme de fer (1856) et surtout Le Bossu ou Le Petit Parisien (1858) qu'il conquiert définitivement son public (...)
[...] Il changera de personnalité pour devenir Bossu“. Aurore : Recueillie très tôt par Lagardère, Aurore apprendra dès le plus jeune âge à ne s'habiller qu'avec ce dont elle dispose. Malheureusement, la brièveté de l'auteur sur son physique, m'empêche de continuer. Moral : Aurore a plutôt le caractère d'un personnage soumis : elle est timide, peureuse, aimable Evolution psychologique : Au cours du récit, Aurore évoluera beaucoup, en âge bien sûr, mais aussi en caractère : elle se trouve un confident : un journal qu'elle écrit à sa mère, elle voyagera beaucoup en compagnie de Lagardère, ce qui va lui permettre de mieux le connaître. [...]
[...] Ils sont vivants, actifs et directs. Les idées : j'ai éprouvé à peu près la même impression qu'en lisant Capitaine Fracasse“ : je ne comprends le secret du Bossu que vers le milieu du récit. Par contre, la fidélité d'Aurore à Lagardère m'a ému. Le passage dans laquelle Lagardère défend Nevers m'a aussi beaucoup plu. Les thèmes : Les 2 thèmes principaux sont ceux de la vengeance et de la fidélité. Vengeance, car Lagardère fera tout pour venger son ami Nevers. [...]
[...] Nevers bouleversé, cesse le duel. C'est alors qu'ils sont pris dans une embuscade. Après avoir édifié une muraille de fortune, ils font un serment : si l'un meurt, l'autre devra le venger. Nevers meurt dans la bataille. Lagardère parvient à s'échapper avec la fille de Nevers, elle s'appelle Aurore. Il fera nombre de voyages pour démasquer le meurtrier de son ami. Il séjournera à Paris sous l'identité d'un Bossu nommé Esope, dit Jonas. Aurore, au cours d'une soirée retrouvera sa mère Puis on accuse Lagardère du meurtre de Nevers. [...]
[...] Désormais célèbre, Paul Féval signe l'adaptation de plusieurs de ses ouvrages au théâtre (Les Mystères de Londres en 1848 ; Le Bossu en 1862) et s'essaye au roman de mœurs (Les Habits noirs, 1863). Libre penseur convertit au catholicisme, il publie Les Étapes d'une conversion (1877-1881) et rachète les droits de ses œuvres afin d'en supprimer les éléments licencieux. Atteint de paralysie vers 1880, il meurt fou quelques années plus tard à Paris en 1887. III) Résumé de l'œuvre : Un jeune homme nommé Lagardère, exilé de France, veut pour son dernier séjour, rencontrer en duel le Duc Philippe de Nevers. Il a pour mission de s'emparer de la fille de ce Duc. [...]
[...] - Sur Dieu, je le jure ! s'écria le Parisien ; tous ceux qui sont là mourront de ma main ! J'ai aimé ce passage, malgré sa courte longueur, car là, Lagardère jure de venger la mort de Nevers. C'est à cause de ce serment, que Lagardère va devoir voyager avec Aurure pour tuer le meurtrier. Il y parviendra. VII) Portrait de deux personnages : Je vais brosser le portrait de Lagardère et d'Aurore : Lagardère : Lagardère est un homme d'une vingtaine d'année au début de l'histoire, l'auteur ne nous donne que très peu de détails sur son physique, ce qui m'empêche d'aller plus loin. [...]
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