Laclos est né en France en 1741. Il est issu d'une famille noble qui l'encourage à s'engager dans l'armée, bien qu'il ait peur de la guerre ; il est artilleur. Il passe alors son temps libre à la littérature, étant de beaucoup inspiré par Rousseau. En 1778, il commence l'écriture des Liaisons dangereuses. Dans son roman, Laclos fait sortir ses frustrations à travers ses personnages, l'humiliation subie des aristocrates qu'il ridiculise, et l'inaccessibilité de certaines femmes.
Date de parution des Liaisons dangereuses : 1782 (...)
[...] L137 ; Valmont/Tourvel : Il admet avoir des torts, mais pas ceux qu'elle lui reproche. L138 ; Valmont/Merteuil : Ce sont les soupçons de Merteuil sur l'amour de Valmont qui ont amené ce dernier à aller à l'opéra pour ne pas voir Tourvel, ce qui est pourtant arrivé. L139 ; Tourvel/Rosemonde : Lunatique, elle s'excuse d'avoir été au désespoir dans sa lettre précédente, car elle est désormais toute heureuse suite aux explications de Valmont. L140 ; Valmont/Merteuil : Il attend impatiemment sa réponse. [...]
[...] En 1778, il commence l'écriture des Liaisons Dangereuses. Dans son roman, Laclos fait sortir ses frustrations à travers ses personnages, l'humiliation subie des aristocrates qu'il ridiculise, et l'inaccessibilité de certaines femmes. Date de parution des Liaisons Dangereuses : 1782. Résumé de l'œuvre. L1 ; Cécile/Sophie : La jeune Cécile Volanges donne de ses nouvelles à son ami du couvent, auquel elle ne fait plus partie. Elle lui apprend qu'il se pourrait qu'elle se marie bientôt avec un homme choisi par sa mère, elle appréhende donc quelque peu. [...]
[...] L108 ; Rosemonde/Tourvel : Elle est attristée, mais refuse d'ouvrir la lettre de Valmont. L109 ; Cécile/Merteuil : Elle s'est raccommodée avec Valmont qui lui a raconté des soi-disant écarts de conduite de sa mère. Elle répète qu'elle ne peut cependant être heureuse qu'avec Danceny. L110 ; Valmont/Merteuil : Il cherche un moyen de voir Tourvel et se félicite de l'éducation sexuelle de Cécile. L111 ; Gercourt/Mme Volanges : Il lui informe qu'il ne sera pas présent avant quelques mois. [...]
[...] Elle en vient même à estimer plus Gercourt que Valmont. Elle lui informe, cependant, les vues de Danceny sur Cécile, bien qu'il ne semble pas constituer une menace. L6 ; Valmont/Merteuil : Il réaffirme les valeurs de Tourvel : belle, simple, et capable d'aimer. Il maintient son projet de la séduire, mais craint le temps que cela pourrait demander. Il veut conquérir sa prude et dévote L7 ; Cécile/Sophie ; Elle fait l'éloge du chevalier Danceny, et de son amitié pour Merteuil. [...]
[...] Les Liaisons Dangereuses est tout autant un roman du libertinage. Le vicomte de Valmont, exemple typique du libertin de l'époque de Laclos (fin du XVIIIè siècle), qui prend plaisir à manipuler, calculer pour arriver à ses fins en matière de femmes. En témoigne sa réputation passée qui nous est transmise par Mme de Volanges, la Présidente de Tourvel et la Marquise de Merteuil : c'est d'ailleurs essentiellement pour cela que Tourvel sera réticente à l'idée de nouer une relation avec lui au début du roman, de peur d'être traitée comme les femmes qu'il a connues par le passé Sa relation charnelle avec Cécile, son infidélité envers Tourvel lorsqu'il remporte le pari initial de la Marquise, forment ensemble le paroxysme de l'aspect libertin du personnage, prêt à tout pour satisfaire ses ambitions et sa gloire (car il faut le rappeler, Valmont et Merteuil se racontent systématiquement leurs exploits). [...]
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