Le 26 mai 2006, alors qu'il est le plus jeune patron du CAC 40, Édouard Michelin périt noyé au large des côtes bretonnes. Fils de François, arrière petit fils d'Édouard, qui fonda la manufacture avec son frère André, sa disparition fut un électrochoc pour les 130.000 ouvriers de par le monde mais aussi pour les 300.000 habitants de l'agglomération clermontoise. La manufacture des pneumatiques Michelin, fleuron emblématique de l'industrie française, est en effet la seule entreprise de cette envergure à avoir maintenue son siège social en province. Souvent accusée, non sans fondements, d'un paternalisme outrancier, elle a su relever les différents défis qui se sont présentés à elle en innovant, en érigeant le secret en dogme et en appliquant une gestion proche de celle du bon père de famille.
L'auteur de ce livre, Pierre Antoine Donnet, nous entraîne dans les coulisses d'une entreprise au caractère mystérieux malgré son emblème souriant. Il aborde, dans un premier temps, l'histoire de la création d'un empire qui fit d'une petite structure familiale, proche de la faillite, le numéro un mondial du pneumatique. La seconde partie concerne la culture Michelin ainsi que son ouverture, avec succès, vers l'international. Enfin la troisième partie brosse le portrait du clan Michelin et nous invite à comprendre les échéances prochaines de la firme (...)
[...] L'auteur nous invite à brosser un tableau des trois derniers chefs de l'entreprise auvergnate en commençant par François Michelin. Surnommé le patriarche, sa simplicité poussée à l'extrême, le fit entrer dans l'entreprise par la petite porte et sous une fausse identité. En effet, et comme le ferra son fils Édouard plus tard, il débuta chez Michelin en faisant des pneumatiques à la chaîne. De cette période de quatre années de classes où il fit le tour des services, François garda un attachement à la proximité des ouvriers qui le fit décrire par un certain Carlos Ghosn[18] comme "un homme aux capacités d'écoute et d'étonnement exceptionnelles". [...]
[...] Il fut précédemment correspondant, pour cette agence, en Chine, au Japon et en Pologne. Il de plus, reçu le prix Alexandra David-Neel en 1990 pour son livre : "Tibet mort ou vif". Titre : La saga Michelin Éditeur : Seuil, Paris Date de parution : Janvier pages Quatrième de couverture : L'entreprise au "Bibendum" est l'une des plus célèbre de France. Fleuron de l'industrie nationale, elle a traversé le XXe siècle, étendant son influence sur les cinq continents jusqu'à devenir, au début du XXIe siècle, le premier fabricant mondial de pneumatiques. [...]
[...] Forte de son innovation avec le pneu radial, l'entreprise partit à la conquête des Amériques en créant une tête de pont au Canada. De là Michelin développa sa gamme de pneumatiques dans un marché particulièrement segmenté et pour ce faire procéda, à grand frais, au rachat en 1990 d'Uniroyal-Goodrich (alors numéro deux du marché nord-américain). Cette acquisition dans un contexte mondial difficile endetta, certes, considérablement le groupe mais lui donna aussi la force de frappe nécessaire pour conquérir définitivement les USA avant de se tourner vers l'Asie. [...]
[...] Souvent accusée, non sans fondements, d'un paternalisme outrancier, elle a su relever les différents défis qui se sont présentés à elle en innovant, en érigeant le secret en dogme et en appliquant une gestion proche de celle du bon père de famille. L'auteur de ce livre, Pierre Antoine Donnet, nous entraîne dans les coulisses d'une entreprise au caractère mystérieux malgré son emblème souriant. Il aborde, dans un premier temps, l'histoire de la création d'un empire qui fit d'une petite structure familiale, proche de la faillite, le numéro un mondial du pneumatique. La seconde partie concerne la culture Michelin ainsi que son ouverture, avec succès, vers l'international. [...]
[...] Afin de toujours maintenir une diversité dans sa production, Michelin décida de développer un train sur pneumatique afin d'augmenter le confort des voyageurs : la Micheline était née. Elle présentait l'avantage de moins consommer, d'accélérer fort, de freiner court et d'aller plus vite le tout dans un silence inconnu à l'époque pour les trains classiques. Cette invention permit au pneumatique, non pas d'équiper les trains, qui sont revenus depuis au système métallique, mais de pourvoir au confort des voyageurs des métros et devint en quelques années, la norme des transports souterrains dans le monde. [...]
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