Le récit est du début à la fin dans un registre burlesque ou une tonalité héroïcomique. Les vers 3 à 10 sont très emphatiques.
On y trouve des références à Homer et la guerre de Troie ainsi qu'au style homérique : apostrophe du dieu Amour et utilisation d'adjectifs homériques tels que « au beau plumage ». « Le bruit s'en répandit » : une parodie des apostrophes solennelles de cour (...)
[...] Le motif de la bataille est vite oublié, la performance est valorisée (comme au spectacle). Le coq battu ne sait même plus pourquoi il s'est battu. La morale ou plutôt la leçon et le conseil que l'on peut en tirer La leçon est une critique des hommes, qui n'est que peut dissimuler par les masques animaliers. On passe aisément de la basse cours à la cours (nombreux jeu de mots). Le travers humain critiqué est la vanité, le coq étant une figure allégorique de la virilité, de la combativité. [...]
[...] Une parodie burlesque de la tragédie et de l'épopée Le récit est du début à la fin dans un registre burlesque ou une tonalité héroïcomique. Les vers 3 à 10 sont très emphatiques. On y trouve des références à Homer et la guerre de Troie ainsi qu'au style homérique : apostrophe du dieu Amour et utilisation d'adjectifs homériques tels que au beau plumage Le bruit s'en répandit : une parodie des apostrophes solennelles de cour. La Fontaine utilise aussi un lexique cornélien et racinien objet sous entendu de l'amour, victoire défaite qui exprime les sentiments humains dans les tragédies du XVII ème. [...]
[...] Il peut être comparé aux petits marquis de Molière et à l'homme de cours et son costume. Un récit particulièrement maîtrisé par rapport à l'enjeu de la fable On remarque tout de suite la vivacité de l'entrée en matière : deux premiers vers. La situation initial est condensée avec l'élément perturbateur (=tournant narratif). Le fabuliste va ensuite jouer sur la longueur. Le vers 10 montre une accélération du dénouement du combat par une situation de chiasme entre le vainqueur et le vaincu Fut le prix du vainqueur. [...]
[...] La fortune se plaît à faire de ces coups; Tout vainqueur insolent à sa perte travaille. Défions-nous du Sort, et prenons garde à nous Après le gain d'une bataille. Analyse Le récit illustre-t-il la moralité ? Introduction : Cette fable est directement inspirée de celle d'Esope Des deux coqs et du faucon : Deux Coqs se battirent à outrance, et cela pour l'amour d'une Poule qui les avait rendus rivaux. Le vaincu prit la fuite, et se retira dans un coin de la basse-cour, pendant que le vainqueur montait sur le haut du poulailler, pour y chanter sa victoire. [...]
[...] Les deux coqs Livre VII, fable XII Deux coqs vivaient en paix: une poule survint, Et voilà la guerre allumée. Amour, tu perdis Troie; et c'est de toi que vint Cette querelle envenimée Où du sang des Dieux même on vit le Xanthe teint. Longtemps entre nos coqs le combat se maintint; Le bruit s'en répandit par tout le voisinage: La gent qui porte crête au spectacle accourut. Plus d'une Hélène au beau plumage Fut le prix du vainqueur. Le vaincu disparut: Il alla se cacher au fond de sa retraite, Pleura sa gloire et ses amours, Ses amours qu'un rival, tout fier de sa défaite, Possédait à ses yeux. [...]
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