15 juillet 1689 au soir, Mademoiselle de Kerkabon et son frère se promènent sur le quai en France lorsqu'ils rencontrent L'Ingénu (nu-tête et nu-jambes, petites sandales au pied, longs cheveux en tresse) qui les salut et leur présente de son eau des Barbares, ils en burent tous ensemble. Mlle lui propose de venir souper et ils vont ensemble au prieuré de Notre Dame de la Montagne. L'abbé de Saint Yves arriva avec sa soeur ainsi que le représentant du roi, le collecteur d'impôts et leurs femmes. On le plaça entre Mademoiselle de Kerkabon et Mademoiselle Saint Yves. Tout le monde le regarde avec admiration, lui parle, l'interroge à fois ce que l'Ingénu n'apprécie pas et il le leur dit de façon douce mais avec un peu de fermeté. Monsieur le Balli lui demande comment il s'appelle. L'Ingénu car il dit toujours naïvement ce qu'il pense et qu'il fait tout ce qu'il veut. Il s'est fait prisonnier par les Anglais et après s'être bien défendu on lui a proposé soit de rejoindre ses parents soit de venir en Angleterre (...)
[...] Tout ce que disait l'Ingénu faisait une impression profonde sur l'esprit de Gordon. Ils étaient tous les deux d'accord sur l'injustice de leur captivité. L'Ingénu parlait aussi souvent de Mlle de S-Y que de morale et de métaphysique. Plus les sentiments s'amplifient plus il l'aime. Il lit quelques nouveaux romans mais peu traduisissent la situation de son âme. Il sentait que son cœur allait toujours au-delà de ce qu'il lisait. Gordon apprit à connaître l'amour comme un sentiment aussi noble que tendre, qui peut élever l'âme autant que le ramollir et produire même quelque fois des vertus, au lieu de le prendre comme un pêcher dont on s'accuse en confession. [...]
[...] Au bout de six mois on le cru mort. Puis Mlle de K et son frère apprirent, par une lettre envoyée par un garde du roi, comme quoi un jeune du style de l'Ingénu était enfermé à la Bastille. M et Mlle de K partirent pour Paris pour retrouver leur neveu mais quand ils furent arrivés ils se trouvèrent perdus et ils dépensèrent rapidement leur mince fortune. M se présenta chez le révérend de La Chaise mais celui-ci était toujours occupé (avec Mlle du Tron). [...]
[...] - Il ne parlait jamais de cette aventure sans gémir et sa consolation était d'en parler. - Il chérie la mémoire de sa bien-aimée, jusqu'à sa mort. - Mlle de K aima mieux voir son neveu dans l'armée que sous diaconat. - L'amie garda les bijoux et reçut encore un beau présent. - Père Tout à tous eu des boites de chocolats. - Gordon vécut avec l'Ingénu jusqu'à sa mort, dans la plus intime amitié, et oublia pour jamais la grâce efficace et le concours concomitant. [...]
[...] - L'Education religieuse est forte et persuasive. Chapitre 6 - Apparition d'éléments essentiels correspondant au nœud de l'intrigue : Séparation de l'Ingénu et Mlle de Saint Yves. - Critiques des lois naturelles et positives en faveur d'une organisation de la société. - Critique des conventions sociales - Parodie du roman sentimental Chapitre 8 - La rencontre des adjuvants et du premier opposant - Révocation de l'Edit de Nantes Chapitres 9 et 13 - La rencontre des opposants - Le voyage du héro - Le pouvoir de l'Eglise - Le pouvoir politique Chapitre 16 - Les opposants prennent la parole - La casuistique jésuite Résumé l'Ingénu 2/14 Le but du conte - Plaire et instruire - Intégré le discours des Lumières - Critiquer la religion, l'absolutisme, l'intolérance, le mythe du bon sauvage et l'éducation Le détour de la fiction - Plaisir de la lecture romanesque - Séduction de l'exotisme - ‘Emblème de la vérité' : la forme des personnages stéréotypés fragilité de la condition humaine La satire - la caricature - l'ironie - le comique - la parodie du conte traditionnel et du roman sentimental Pouvoir (ambigu) de la parole - La parole fait avancer le récit - Dialogue entre le huron et Gordon : central, point positif du texte, belle leçon de tolérance. [...]
[...] Elle alla le voir et lui raconta tout. Mais il ne puit rien faire car il est le cousin de Louvois et il lui dit qu'elle a dû mal entendre car il ne ferait jamais cela. Il lui expliqua que si jamais elle ferait cela, ce n'était pas tellement grave vu qu'il n'était pas encore son mari et que c'était pour le sauver. Il lui donna aussi un exemple (Saint Augustin qui devait de l'argent à César, un vieux richard promis de donner un ou plusieurs pièces d'or à la femme du condamné si jamais elle couchait avec lui. [...]
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