Né en 1928 à Kouroussa, il part en France après avoir obtenu une bourse d'étude et obtient un certificat de mécanicien. En 1956 il obtient son diplôme d'ingénieur puis repart au Ghana, où il sera le premier ambassadeur. L' Enfant Noir est son premier roman, publié en France en 1953. ?uvre autobiographique qui traite de l'enfance de l'auteur, sa vie dans son pays natal, il partage avec le lecteur les moments les plus marquants de sa vie, comme son entrée dans l'association de non-initiés. Autobiographie que Camara Laye a écrite assez jeune, à l'âge de 25 ans.
On remarque que dans tous les romans qui suivent celui-ci, l'action se passe en Afrique (Le regard du roi, Dramouss, Le Maître de la parole). On peut supposer la présence d'une veine un peu autobiographique dans tous ses romans, mais cela reste à prouver (...)
[...] Épisode marquant de sa vie, c'est un tournant! Quand il écrit son autobiographie cela fait 10 ans que Camara est en France et on peut alors supposer que derrière cet hommage à son pays natal se cache en réalité une nostalgie de sa vie là-bas, il n'attend qu'une seule chose c'est de pouvoir y revenir. -une nostalgie Il y a dans l'œuvre de Camara Laye une impression de nostalgie vis à vis de son enfance et de son pays: à la fin du récit quand Marie demande à Camara s'il est content de partir celui-ci lui répond: "Je ne sais pas. [...]
[...] On voit donc ici que l'auteur ne se cache pas, il revendique le récit comme étant celui de sa vie, et n'hésite pas à dire que son texte est autobiographique. Ce pacte noue un contrat entre le lecteur et l'auteur, un contrat qui garantit la véracité des faits racontés par l'auteur et qui permet d'établir une relation de confiance entre les deux. -l'espace autobiographique Le récit autobiographique de Camara Laye est bien plus littéraire que métatextuel, en effet contrairement à l'œuvre ou le souvenir d'enfance de Perec, où l'auteur parle explicitement des problèmes de mémoire et de langage qu'il rencontre, Camara Laye ne parle pas vraiment de l'écriture autobiographie dans son œuvre. [...]
[...] Toutefois on note également qu'il persiste une forte part de secret et de mystère, qui fait aussi parti de la vie là-bas, certaines coutumes ou croyances ne sont pas dévoilées dans leur intégralité, soit parce que l'auteur ne se rappelle pas soit parce qu'il respecte les règles du jeu, si on peut dire: on ne doit pas parler de certaines choses (on ne doit pas révéler ce qui se passe à la cérémonie des lions, par exemple). Il y a également un hommage rendu à sa mère dans un poème qui sert de préface, en quelque sorte, et qui est finalement un hommage à toutes les femmes d'Afrique. L'autobiographie se termine sur le départ de Camara Laye pour la France, où il va finir ses études. [...]
[...] Enfant Noir est son premier roman, publié en France en 1953. Œuvre autobiographique qui traite de l'enfance de l'auteur, sa vie dans son pays natal, il partage avec le lecteur les moments les plus marquants de sa vie, comme son entrée dans l'association de non-initiés. Autobiographie que Camara Laye a écrite assez jeune, à l'âge de 25 ans. On remarque que dans tous les romans qui suivent celui-ci, l'action se passe en Afrique (Le regard du roi, Dramouss, Le Maître de la parole). [...]
[...] Grande influence de la vie européenne qui finalement éloigne peu à peu Camara de son enfance et de l'Afrique. Camara existe avant tout au sein d'une communauté et donc s'il part il y a peut-être le risque de perdre son identité, et en partant en Europe le risque de perdre ses valeurs qui lui ont été enseignées par ses proches. Comme pour la plupart des écrivains francophones nous pouvons supposer que c'est bien pour résoudre ce problème d'identité et donc pour affirmer qu'il est que Camara Laye entreprend d'écrire son autobiographie. [...]
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