Ce roman nous plonge dans la vie d'un couple à Prague après la Seconde Guerre mondiale.
Tomas chirurgien brillant collectionne les maîtresses qu'il ne revoit pas par suite sauf une jeune femme s'appelant Sabina qui devient rapidement sa confidente. En province où il est appelé pour remplacer un ami chirurgien, il rencontre Tereza, une serveuse, dont il tombe sous le charme. Elle le suivra à Prague et ils feront l'amour mais contrairement aux autres conquêtes de Tomas, Tereza restera dans sa vie. Tomas l'épouse mais continue à séduire et à voir ses maîtresses ce qui causera le malheur de sa femme (...)
[...] Alors que Tomas est devenu laveur de vitre : Il faisait des choses auxquelles il n'attachait aucune importance, et c'était beau. L'auteur écrit son livre avec des phrases courtes cherchant à chaque fois à décrire les sentiments qui anime les personnages au détriment des descriptions des lieux. Tout le logement se composait d'une seule pièce coupée par un rideau à deux mètres de la porte pour donner l'illusion d'une entrée ; là, il y avait une table avec un réchaud, et un petit réfrigérateur. [...]
[...] Il ne supporte plus sa vie car il ne trouve pas sa place dans sa famille. Au bout d'un moment il ne supportera plus sa maîtresse qui est bien trop différente de lui. Il rencontrera une étudiante dont il est le professeur et deviendra heureux à ce moment là. Tout comme Tereza il est dans la pesanteur. Critique du contenu J'ai bien aimé ce livre. D'abord c'est une écriture facile à lire ce qui nous permet de rentrer rapidement dans l'histoire, cette volonté du narrateur principal d'échappé à son histoire est très intéressante. [...]
[...] Et pourquoi avait-il fallu qu'elle accostât sur la berge du lit de Tomas ? Et pourquoi elle et pas une autre ? p.327* -L'envie de vivre comme on veut mais l'impossibilité d'arriver au bout de son désir. Personne ne l'obligeait à prendre une décision. Il n'avait pas besoin de contempler le mur de l'immeuble d'en face et de se demander s'il voulait ou ne voulait pas vivre avec elle. Tereza avait décidé de tout p.50* Elle avait envie de faire quelque chose qui l'empêchât de revenir en arrière. [...]
[...] Elle sera tour à tour serveuse, photographe, serveuse et femme de ferme. Elle représente à merveille la pesanteur, qui est l'attachement à un être, à des principes et l'agissement selon une morale, qui tente désespérément de se transformer en légèreté TOMAS : C'est un grand séducteur qui ne peut se passer de la présence d'une femme malgré son mariage avec Tereza. Il entretient une relation avec Sabina qui est devenu plus qu'une maîtresse à ses yeux. Grand chirurgien il devra devenir laveur de vitre pour échapper à la police communiste à cause d'un article qu'il a publié dans un journal anti-communisme. [...]
[...] Une inscription : il voulait le Royaume de Dieu sur la terre. Qu'est-il resté de Beethoven ? Un homme morose à l'invraisemblable crinière, qui prononce d'une voix sombre : Es muss sein ! est-il resté de Franz ? Une inscription : Après un long égarement, le retour. Et ainsi de suite, et ainsi de suite. Avant d'être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch, c'est la station de correspondance entre l'être et l'oubli. p. 406* Conclusion : C'est un livre que j'ai particulièrement aimé. [...]
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