Né en 1953 à Long Island, Paul Robin Krugman est un économiste américain, et depuis 2000 éditorialiste au New York Times. Il a d'abord suivi des études d'histoire à l'Université de Yale, puis au MIT, où il a obtenu son doctorat d'économie en 1977. Après avoir enseigné à Yale, Stanford et au MIT, il est professeur d'économie et de relations internationales à l'université de Princeton ...
[...] Il faut donc faire partie des gagnants. La théorie populaire affirme ainsi que c'est le manque de compétitivité américain, notamment par rapport au Tiers-Monde, qui est la source de la plupart des maux qui touchent l'économie américaine. Pour Krugman, poser ainsi la question de la compétitivité en termes apocalyptiques est un moyen propagandiste de faire de l'économie, c'est créer un mythe de la compétitivité. En fait, Krugman soutient que les penseurs de la théorie populaire ont tendance à oublier l'importance capitale de la productivité. [...]
[...] La première pensée aborde la théorie populaire et la deuxième pensée donne des exemples concrets pour défendre ses pensées. Dans la première pensée, Krugman développe deux idées principales. D'abord, il critique la théorie populaire, «théorie du commerce international. Puis, il formule l'hypothèse que le commerce international n'est pas une compétition entre Etats. La théorie populaire prend comme point de départ que le commerce international est le lieu d'une compétition acharnée entre les Etats, à l'image d'une compétition entre des entreprises. [...]
[...] Le chapitre 11 est ainsi appliqué à la technologie. Il y souligne que depuis trente ans, les progrès technologiques des pays avancés ont surtout bénéficiés aux employés les plus qualifiés. Finalement, comme il n'est plus besoin d'avoir étudié l'économie pour donner son avis sur les politiques économiques, et pire, pour être entendu, on risque que cette recherche de la compétitivité entraîne des guerres commerciales. Lié à cela, il doute qu'on peut développer des politiques sociales comme la couverture santé, si on ne pense toujours qu'en termes de compétitivité. [...]
[...] Ainsi, je trouve que son ouvrage est convaincant. Convaincant parce qu'il répète une bonne partie de ses pensées pendant son ouvrage. Les répétitions fonctionnent donc comme un fil et cela facilite à comprendre ses hypothèses. De plus, il me semble parfois, que Krugman est imbu de soi-même et de son point de vue. Son argumentation montre clairement qu'il n'aime pas quand les non-économistes prennent paroles dans la discussion économiques et il critique même ses collègues sérieux pour ne mieux défendre la domaine scientifique de l'économie. [...]
[...] Pour lui, la réalité est souvent plus complexe. Il voit donc dans cette nouvelle doctrine une sorte de paresse intellectuelle plutôt qu'un début de nouvelle théorie du commerce international. Il explique son opinion par le manque d'une référence aux études de l'économie mondiale depuis deux siècles. Par exemple les avantages comparatifs ne sont que très rarement mentionnés. Les vérités les plus fondamentales du commerce international ont donc été évacuées du débat public. Il remet également en cause l'utilisation des statistiques et des données qui sont très souvent utilisés de façon à renforcer les propos tenus. [...]
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