C'est à cause de cette vie trop « campagnarde » qu'Amine a eu le goût de partir pour goûter aux joies de la modernité. Par son envie, de sauver des vies, il a fait des efforts considérables pour être chirurgien, et il a brillé par son talent malgré son « faciès » (...)
[...] Premièrement, je pense que bien que la scène soit identique, je dirais que ce sont deux attentats différents car il me semble que l'auteur dénonce ces attentats ainsi par l'effet de répétition il veut nous faire comprendre implicitement que, dans ce pays de guerre, les attentats s'enchaînent, sans qu'il puisse trouver une solution diplomatique au conflit. Deuxièmement, je pense qu'il n'y a pas de retour en arrière, c'est une possibilité que, en réalité la fin soit le début mais c'est surprenant. Ainsi, pour moi, l'attentat final est effectué par un membre de l'Intifada et pas par Amine car il est contraire à cette idée. Il est possible que ce soit Faten pour se venger de la destruction de sa maison. [...]
[...] Cet attentat est un moyen de parvenir à l'indépendance. L'attentat cause une quinzaine de morts surtout des enfants et de multiples blessés L'acte de sa femme va chambouler toute la vie d'Amine. Lorsqu'il va être arrêté et suspecté, il va être dit persona non grata à l'hôpital. On peut dire que suite à l'attentat Amine à tout perdu et ceci est bien mis en relief par le fait qu'il va sombrer dans une colère noire et incompréhensible, à un moment il divague complètement et il s'en faut de peu pour qu'il ne se laisse pas mourir Amine Jaafari est un arabe naturalisé Israélien. [...]
[...] En conclusion les ressemblances sont sur le fond vraiment en concordance mais dans le détail chaque livre possède sa particularité. Pour aborder le message de l'écrivain, Yasmina Khadra, commençons par dire que ce livre est un roman, ce n'est pas une histoire vraie mais la situation en Israël existe belle et bien, ce qui en fait un livre d'actualité. De but en blanc, L'Attentat ne fait pas passer un message explicite au lecteur. Par des petits détails, on voit tout de même une légère prise de position. [...]
[...] Abu Moukaoum semble même avoir tenté de la dissuader. Il est donc fort probable que sa petite vie ne lui convenait plus et qu'elle avait envie d'aider une cause. Amine se rappellera à ses dépends de la citation Qui rêve trop oublie de vivre Tout d'abord, que ce soit Les Justes ou L'Attentat, tous deux racontent et décrivent la vie de militants pour une cause qui semble noble. La façon de procédée est la même ainsi le principe de la bombe est le même dans les deux livres. [...]
[...] Revenons sur le conflit lui-même, oui peu à peu Yasmina Khadra défend la cause implicitement de l'Intifada. Chaque argument déployé par les personnages tente de nous convaincre et nous persuader. Mais on note le rejet de l'aspect religieux de l'auteur à travers l'avis d'Amine. Ainsi Amine se rapproche de la description de Yasmina Khadra par exemple ils sont tous les deux arabes. En conclusion, Yasmina Khadra nous décrit le conflit avec une légère idée envers les militants tout en conservant une liberté de choix du lecteur. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture