Fiche de lecture sur le livre d'André Kaspi, intitulé "Les Juifs pendant l'occupation". Réalisée dans le cadre d'un travail en Sciences Politiques, cette fiche de lecture détaillée résume et étudie l'ouvrage d'André Kaspi, après avoir présenté l'auteur et le contexte.
[...] Là, l'auteur parle d'une résistance juive car elle s'inscrit dans le milieu juif et vise à les protéger. André Kaspi nous parle également de la principale organisation juive active durant la seconde guerre mondiale : l'UGIF[28]. L'UGIF pose des problèmes dès sa création, imposée par le régime de Vichy : Sa soumission a-t-elle rendu service aux juifs ? Pourquoi ont-ils collaboré ? Il faut, pour répondre à cela, du moins partiellement, étudier les témoignages de, et au sujet de ses dirigeants. [...]
[...] Kaspi explique l'obsession des juifs à vouloir être en règle. L'attitude des juifs étrangers, elle, est quelque peu différente. Ils se conforment à la loi, car, en général, connaissent les effets de la persécution et de la clandestinité. Chapitre 5 : les Juifs d'Afrique du Nord Pourquoi n'a-t-on pas parlé des juifs d'Afrique du Nord alors que l'Algérie était française et le Maroc et la Tunisie des protectorats ? Kaspi explique qu'en 1940 ni les Allemands, ni les Italiens n'ont envahit l'Afrique du Nord française. [...]
[...] Bref, André Kaspi replace le sujet dans son contexte, celui des années 30 et bouleverse tous les préjugés de l'époques : Les juifs ne sont pas partout, ils ne sont pas tous riches, et n'adhèrent pas tous au sionisme et à la franc-maçonnerie. Chapitre 2 : Qu'est-ce qu'un juif ? Dans ce chapitre, l'auteur va examiner les diverses ordonnances du gouvernement de Vichy, notamment se demander si le Statut du 3 octobre 1940 et la Loi du 2 juin 1941 sont légitimes. Il convient d'étudier également les diverses définitions en rappelant que les termes Juifs, Hébreux, Israélite ne sont pas synonymes. [...]
[...] Chapitre 3 : Vivre en zone occupée Pourquoi tant de juifs sont-ils restés à Paris ? Il n'existe pas de réponse claire à cette question, ce que l'auteur qualifie de grande lacune. Il y répond tout de même partiellement en précisant l'attachement à la France de certains, la confiance en la patrie des Droits de l'Hommes pour d'autres, ou encore, la résignation des plus pauvres contraints de restés, n'ayant ni contacts ni moyens de s'expatrier. Après nous avoir éclairé sur les motivations des juifs ayant quitté la capitale et de ceux qui y sont revenus, les discriminations nombreuses imposées par les ordonnances Allemandes et les lois de Vichy[9], l'auteur traite de l'aryanisation économique[10]. [...]
[...] Jusqu'en 1942, il s'agissait d'un camp presque exclusivement masculin, composé en grande partie de juifs étrangers. Les prisonniers pouvaient recevoir des colis et, parfois, de l'aide humanitaire. Il souligne, par ailleurs, dans un précédent chapitre, que l'aide humanitaire pourrait être une forme d'acceptation des camps. Une grande question de l'histoire de la Choa est posée dans ce chapitre : Les juifs étaient-ils au courant de leur sort ? La réponse est, maintenant, et au vue de tous les témoignage, évidente : non. Malgré les rumeurs, ils ne pouvaient croire à l'impensable. [...]
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