Le Procès est un roman de Kafka, qui paraît pour la première fois en 1925. L'écrivain praguois l'a écrit en langue allemande, sous le titre original Der Process.
Comme la plupart des oeuvres de Kafka, le roman n'est pas achevé lorsqu'il décède. C'est son ami et exécuteur testamentaire Max Brod qui organise sa publication (...)
[...] Comme la plupart des œuvres de Kafka, le roman n'est pas achevé lorsqu'il décède. C'est son ami et exécuteur testamentaire Max Brod qui organise sa publication. Roman à la postérité immense, Le Procès est découpé en dix chapitres et raconte l'histoire de Joseph K qui, pour une raison inconnue, est un jour accusé et poursuivi en justice jusqu'à son exécution finale. I-RESUME DU ROMAN Joseph K. est arrêté le jour de ses trente ans. Il croit d'abord qu'il s'agit d'une plaisanterie, mais découvre que ce n'est pas le cas, bien qu'il n'ait rien fait. [...]
[...] à vouloir se séparer de son avocat. Il comprend que Huld humilie ses clients, sans pour autant être efficace. La carrière de K. est au point mort, voire en régression puisqu'on lui confie des tâches subalternes ou fantaisistes de plus en plus fréquemment. Justement, K. visite une cathédrale avec un client italien. Il s'entretient alors avec le prêtre, qui lui rappelle la parabole de la Loi. homme qui ne parvient pas à rentrer dans l'univers de la justice et de la loi. [...]
[...] La figure de l'avocat est particulièrement symbolique. On voit en effet dans l'inefficacité de M. Huld que la défense est généralement un concept inutile, voire franchement nocif, car il fragilise encore plus les accusés en les humiliant depuis son domicile. Titorelli explique à Joseph K la manière dont se décline le pouvoir absolu de la Cour. Voici quelles sont les issues possibles de son procès : - l'acquittement réel innocente l'accusé, et idéalement le procès disparaît des annales. Mais en réalité cette situation ne peut pas vraiment se dérouler, car les juges refusent de reconnaître l'innocence de l'accusé, qui est par essence coupable (car accusé) - l'acquittement apparent découle des petits juges. [...]
[...] Rationnelle dans l'exécution de ses jugements (méthode, froideur, sens du devoir) et irrationnelle dans l'absence de motifs et d'explications. La plupart des comportements des personnages sont donc souvent inexplicables, si on les détache de la mission à accomplir. Joseph K réagit souvent d'une manière absurde à sa situation. Enfin, du point de vue de la justice, l'absurde est présent à tous les niveaux de son exécution. Par exemple, à Joseph qui clame son innocence, on répond innocent de quoi? L'ensemble de nos valeurs semblent inversées. [...]
[...] Grâce à elle, il peut consulter certains ouvrages du juge d'instruction. Mais aucun ne concerne le droit, puisqu'il s'agit essentiellement de livres pornographiques. L'amant de la femme arrive à ce moment. On comprend ensuite qu'elle fréquente de nombreux hommes. K. rencontre justement le mari greffier, qui lui avoue être contraint de tout accepter, sous peine de perdre sa place. Joseph est autorisé à consulter les archives du tribunal. Après une longue errance dans le labyrinthe de couloirs qui constitue le tribunal, K. [...]
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