Fiche de lecture portant sur le récit fantastique de Franz Kafka, La métamorphose.
[...] En effet, il reste très attaché à ses proches et redoute leur réaction face à ce qu'il est devenu. Par conséquent, il maquille sa voix d'insecte pour ne pas les alerter. Il tente ainsi de les ménager tout en sachant pertinemment qu'il devra un jour ou l'autre leur dire la vérité. De plus, il réalise qu'il est prisonnier de son apparence. Il est alors contraint de s'y adapter. Son acharnement à vouloir se lever coûte que coûte rend compte de sa détermination. Il ne renie plus sa nature et prend les choses en main. [...]
[...] Mais la suite des opérations était plus délicate, surtout parce qu'il était excessivement large. Il aurait eu besoin de bras et de mains pour se redresser; or, au lieu de cela, il n'avait que ces nombreuses petites pattes sans cesse animées des mouvements les plus divers et de surcroît impossibles à maîtriser. Voulait-il en plier une, elle n'avait rien de plus pressé que de s'étendre; et s'il parvenait enfin à exécuter avec cette patte ce qu'il voulait, les autres pendant ce temps avaient quartier libre et travaillaient toutes dans une extrême et douloureuse excitation. [...]
[...] Il repousse les limites de l'imagination, s'introduisant dans un esprit torturé, entre la fin de ce calvaire et le rattachement à la vie. J'ai aussi apprécié ce récit car il propose au lecteur un questionnement intéressant face à une telle situation. Quelle serait notre réaction à la place de Gregor ou de sa famille ? [...]
[...] Dans son testament, Kafka a demandé à Max Brod de détruire ses écrits, persuadé de leur médiocrité. Son ami, convaincu du contraire, décide de les publier. Ce n'est qu'à partir de 1950, soit vingt-six ans après sa mort, que les ouvrages de cet auteur rencontrent un vif succès. L'œuvre : La métamorphose est une nouvelle fantastique, écrite à la troisième personne. Elle fut publiée en 1915, soit plus d'un siècle après la parution des tous premiers livres fantastiques, à la fin du XVIIIème siècle. [...]
[...] Le jeune homme panique mais tente de rassurer sa famille inquiète comme il le peut. Il essaye alors de sortir de son lit par tous les moyens mais la tâche est difficile car il n'est pas encore habitué à son nouveau corps. Tout d'abord, le lecteur comprend dès les premières lignes qu'il lit une nouvelle fantastique. Il est tout de suite plongé dans la vision cauchemardesque de cet homme cafard. Je pense donc que le passage choisi a été écrit afin de le déstabiliser. [...]
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