Joseph K., un employé de banque modèle et sans problème, est arrêté un matin chez lui par des inconnus vêtus de simples uniformes de voyage. Soi-disant arrêté, K. reste libre pour continuer à vivre comme si rien ne s'était produit, mais il est sans arrêt surveillé et épié par trois de ses collègues de travail subalternes.
[...] III) Problématiques du livre Lire Le Procès exige chez le lecteur un goût des paradoxes. Le Procès de Kafka se place sous le signe du double et de l'ambiguïté. En effet, le procès se divise en une procédure judiciaire qui mène de l'arrestation à l'exécution et un processus qui propose une interrogation angoissée de l'existence. Certes on est venu arrêter K. à son réveil, mais n'est-ce le personnage principal qui seul donne à cette arrestation toute sa signification ? Joseph K. apparaît transfiguré par son entré dans le monde judiciaire. [...]
[...] Au mieux, je le verrais ainsi : un sage, dont la sagesse était cachée à ses propres yeux, rencontra un fou et s'entretint un moment avec lui de choses apparemment très lointaines. La conversation finie, comme le fou veut rentrer chez lui il vivait dans un pigeonnier l'autre lui saute au cou, l'embrasse et lui crie : merci, merci, merci. Pourquoi ? La folie du fou avait été si grande qu'elle avait montré au sage sa sagesse . J'ai l'impression de t'avoir fait du tort et d'avoir à te demander pardon. Mais je n'ai connaissance d'aucun tort. [...]
[...] L'oeuvre de Kafka est donc en avance sur son temps. Mais au-delà du thème, Kafka se place aussi comme le précurseur d'un mouvement littéraire. Les oeuvres de l'existentialisme français, marquées par le sentiment de déréliction et de l'absurde, le théâtre des années 5O avec Beckett, Ionesco et Adamov, les essais de Gilles Deleuze et Félix Guattari, les romans de Milan Kundera témoignent parmi beaucoup d'autres de l'extraordinaire héritage littéraire de Kafka. Une lecture attentive du roman révèle le problème du temps. [...]
[...] En effet, l'auteur est resté très vague sur le portrait physique de son héros ; par contre les vêtements du personnage sont décrits. Les seuls éléments concernant le personnage principal se réfèrent uniquement à son prénom et son activité professionnelle. Ce héros presque anonyme se retrouve donc victime d'un système judicaire incompréhensible ainsi que d'une société impénétrable. Le Procès comporte donc, comme la majeure partie des œuvres de Kafka, une lecture existentialiste. Cet ouvrage nous livre en effet l'expérience d'un homme vécue d'une telle façon que l'existence prime sur l'essence de Joseph K. L'individu K. [...]
[...] Il meurt le 3 juin 1924 au sanatorium de Kierling près de Vienne, laissant trois romans inachevés : Procès», Château», «L'Amérique», que Max Brod publiera contre sa volonté en hommage à son meilleur ami. Les oeuvres parues du vivant de Kafka sont «Contemplation» (1913), Verdict» (1913), artiste de la faim» (1924), et d'autres encore. II) résumé du livre Le procès Joseph K., un employé de banque modèle et sans problème, est arrêté un matin chez lui par des inconnus vêtus de simples uniformes de voyage. [...]
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