I - Présentation de Jules Barbey d'Aurevilly
Jules Barbey d'Aurevilly est un écrivain français. Il est né en 1808 en Normandie. Il est issu d'une ancienne famille conservatrice de Normandie. Il étudie le droit à l'université de Caen et écrit des romans et des articles pour une revue littéraire. Il mène une vie mondaine et dissolue. Après des années il revient au catholicisme qu'il avait renié, ce qui s'en ressent sur son oeuvre littéraire. Il publie des oeuvres qui créent le scandale comme Une Vieille maîtresse, ses Diaboliques ou encore Pn Prêtre marié. Il tombe malade et meurt en avril 1889.
II - Résumé du roman Une Vieille maîtresse.
Première partie. I : Un thé de douairières.
Dans les années 1830, la vieille marquise de Flers prend le thé avec son amie la comtesse d'Artelles. La petite-fille de la marquise de Flers, Hermangarde de Polastron, part se coucher attristée car l'homme qu'elle aime et qu'elle doit épouser n'est pas venu lui rendre visite. Le fiancé, Ryno de Marigny, a une réputation de libertin. Alors que la marquise de Flers ne doute pas que la beauté d'Hermangarde ensorcèlera son futur mari, Mme d'Artelles lui révèle que Marigny fréquente la même maîtresse depuis dix ans. La marquise de Flers est impressionnée par la durée de cette liaison.
II : Promessi sposi.
Après cette conversation, la marquise de Flers s'inquiète pour le bonheur d'Hermangarde. La vieille femme s'est mariée avec un homme plus âgé. Elle s'est faite aimer de lui et lui a fait croire qu'elle l'aimait. Après sa mort (pendant la Révolution) elle s'exile à l'étranger. Elle élève sa fille et reprend possession de ses terres en France. (...)
[...] Hermangarde et Marigny sont malheureux car une menace plane sur leur bonheur parfait. Le son d'une lointaine cloche annonce la mort de la comtesse de Mendoze ; Marigny en est accablé car il a eu de l'affection pour elle. Hermangarde le console. Vellini écrit une lettre passionnée avec son propre sang à Marigny pour lui annoncer la mort de Mendoze. Bien qu'elle ne l'aime plus, Vellini ne peut pas vivre sans la présence de Marigny : elle le supplie de lui rendre visite et d'arrêter de la fuir car ils finiront inéluctablement ensemble. [...]
[...] Hermangarde ne le croit pas. XVIII : L'opinion de deux sociétés. Un an plus tard à Carteret, un ancien marin et un mendiant parlent de ces évènements. Ils trouvaient Mme de Marigny triste car son mari la trompait avec celle qu'ils appelaient l'« Espagnol À Paris, Prosny dîne avec la comtesse d'Artelles. Selon les commérages mondains, Marigny a quitté l'opéra où il était avec sa femme, pour rejoindre Vellini chez elle. Selon Prosny, Marigny n'a jamais été fidèle qu'à Vellini ; Artelles s'offusque de cette remarque au sujet de cette passion sauvage. [...]
[...] Marigny reste à son chevet car elle a fait une fausse couche. Trois semaines plus tard, alors qu'Hermangarde est à la messe, Vellini vient chercher Marigny avec une barque. XV : Le tombeau du diable. Vellini lit l'inquiétude de Marigny et ne le blâme pas de l'avoir délaissée quelques semaines. Quand Marigny lui raconte ce qu'il en est, Vellini est attristé mais ne peut s'empêcher de ressentir un plaisir coupable quand elle apprend la mort de l'enfant d'Hermangarde. Vellini conduit Marigny à une caverne dans la falaise, appelée le Tombeau du diable où ils décident de se retrouver pour leurs rendez-vous clandestins. [...]
[...] Ils se quittent assez froidement. VI : La curiosité d'une grand-mère. Les attentions amoureuses de Marigny pour Hermangarde n'apaisent pas l'inquiétude qu'a fait naître la comtesse d'Artelles chez la marquise de Flers. Après une soirée tous ensemble à l'opéra - à laquelle elle espérait secrètement apercevoir Vellini - la marquise s'entretient en tête à tête avec Marigny pour qu'il s'explique. Le jeune homme ne cache pas sa relation, désormais terminée, avec Vellini. Il la convainc de sa bonne foi en lui avouant vouloir vivre à la campagne après son mariage. [...]
[...] Il pense que seule la sagesse de la marquise de Flers peut ramener leur bonheur initial. La santé de la marquise se dégrade et le temps qu'Hermangarde et Marigny arrivent à Paris, elle est morte. Marigny craint que ce mal résulte de la lecture de sa lettre mais il se trompe. La lettre est remise à Hermangarde. Sa lecture la plonge dans le désespoir car elle ne comprend pas le tiraillement intérieur de Marigny. Soulagé, Marigny rompt le silence et lui réitère son amour. [...]
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