I : La Lande de Lessay, dans le Cotentin, est une terre sauvage et rude, indomptée par l'homme. Cette nature donne naissance à des légendes et cet endroit est réputé dangereux. Le narrateur voyage à cheval pour rejoindre la Haie-du-Puits et demande son chemin à une vieille femme qui lui trouve un guide. Celui-ci se révèle être Maître Tainnebouy, un honnête fermier de 45 ans. Ils se mettent en route.
II : La lande était un endroit dangereux, remplie de voleurs quelques années auparavant. Alors qu'ils parlent, le narrateur trouve que le fermier Tainnebouy est un homme rustre qui a du bon sens. Le cheval du fermier étant blessé, les deux hommes s'arrêtent un moment. Louis Tainnebouy craint que des fermiers vagabonds et mystérieux aient lancés une malédiction à son cheval. Ils se remettent en route dans l'obscurité. Ils entendent alors une cloche sombre qui retentit neuf fois et qui annonce, selon Louis Tainnebouy, un mauvais présage. C'est la cloche de Blanchelande qui sonne la messe des morts de l'abbé de La Croix-Jugan. Louis raconte au narrateur l'histoire de ce terrible moine. Intéressé, le narrateur fait des recherches et écrit son histoire.
III : Un Chouan, fatigué et indifférent aux dangers, marche aux abords de la forêt de Cerisy. Cet homme tente de se suicider d'un coup de feu. Atrocement défiguré mais toujours vivant, il est soigné par Marie Hecquet. Cinq "Bleus", à la recherche des derniers chouans pour les exécuter, découvrent le chouan mourant chez Marie Hecquet. Cruels, ils jettent de la braise sur le visage ensanglanté de l'agonisant malgré les supplications de Marie Hecquet de l'épargner. Le chouan survit à ces tortures et devient plus tard le fameux abbé de La Croix-Jugan.
IV : À l'Eglise de Blanchelande, Jeanne Le Hardouey assiste aux vêpres. Elle est mariée depuis dix ans à Maître Thomas Le Hardouey, un riche paysan de Blanchelande. Jeanne est intriguée à l'office par un prêtre inconnu dont le visage est caché par un capuchon. Une vieille fille dévote, Nônon Cocouan, révèle à Jeanne qu'il s'agit d'un ancien chouan torturé par les Bleus. Jeanne est à la fois fascinée et emplie d'effroi par ce visage défiguré par les cicatrices. Pour rentrer chez elle - à la nuit tombée - Jeanne doit emprunter un chemin redouté qui passe par le Vieux Presbytère en ruine (...)
[...] Thomas entre dans une fureur quand il reconnaît le salon de l'abbé comme étant la pièce de la vision du pâtre. Simone la Mahé accompagne la mère Ingou au lavoir où elles rencontrent le Pâtre. Ils découvrent dans le lavoir, le corps mort de Jeanne. Le pâtre exulte car sa vengeance est consommée et il boit avec délectation l'eau du lavoir. XIII : La Clotte a un choc quand elle apprend la mort de Jeanne, seule personne qu'elle aimait. Quand les villageois accourent, le pâtre a disparu en emportant la longue chevelure de Jeanne. [...]
[...] Bien que paralysée, la Clotte rampe jusqu'au village pour assister à l'enterrement de Jeanne. Un villageois borné et superstitieux refuse de lui donner le goupillon pour qu'elle bénisse le cercueil. La foule, exaltée par sa haine commune envers cette femme déchue, la lapide et traîne son corps à travers le cimetière ; ils abandonnent le corps ensanglanté dans la lande. En rentrent chez lui, l'abbé de La Croix-Jugan découvre la Clotte, toujours vivante. Il la bénie avant qu'elle n'expire. Il récite ses prières et tente de refréner ses envies de combattre pour venger ce crime. [...]
[...] Elle suit ses conseils pour se défaire de ce mauvais sort, mais en vain. Jeanne sort précipitamment de chez la Clotte avec la volonté de se venger de l'abbé, cet homme qui la fait tant souffrir. XI : Maître Thomas Le Hardouey est préoccupé par l'état de santé de sa femme. Sur la route, il entend une complainte chantée par trois bergers allongés, dont le pâtre qui a lancé la malédiction à Jeanne. Le pâtre menace de le rendre aussi malheureux que sa femme et confirme les rumeurs qui courent sur le sujet de Jeanne. [...]
[...] Louis Tainnebouy craint que des fermiers vagabonds et mystérieux aient lancés une malédiction à son cheval. Ils se remettent en route dans l'obscurité. Ils entendent alors une cloche sombre qui retentit neuf fois et qui annonce, selon Louis Tainnebouy, un mauvais présage. C'est la cloche de Blanchelande qui sonne la messe des morts de l'abbé de La Croix-Jugan. Louis raconte au narrateur l'histoire de ce terrible moine. Intéressé, le narrateur fait des recherches et écrit son histoire. III : Un Chouan, fatigué et indifférent aux dangers, marche aux abords de la forêt de Cerisy. [...]
[...] Jeanne est à la fois fascinée et emplie d'effroi par ce visage défiguré par les cicatrices. Pour rentrer chez elle - à la nuit tombée - Jeanne doit emprunter un chemin redouté qui passe par le Vieux Presbytère en ruine. V : Jeanne, de son nom de jeune fille Jeanne-Madelaine de Feuardent, est issue d'une famille aristocratique puissante mais ruinée. Orpheline, elle est éduquée par une famille bourgeoise : les Aveline. Jeanne consent à épouser Thomas Le Hardouey, un paysan, car c'est un homme riche. [...]
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