La famille Van Daan est arrivée un jour avant la date prévue, à savoir le 13 Juillet, et ceci à cause des nombreuses convocations envoyées entre le 13 et le 16. Ce fut donc l'occasion d'avoir des nouvelles de leur ancienne maison, M. Van Daan a fait croire à tout le monde que les Frank était parti en Suisse par l'intermédiaire d'un officier allemand, ceci fit beaucoup rire l'assemblée. Anne n'aime pas beaucoup le fils des Van Daan, Peter, c'est pour elle un imbécile qui ne pense qu'à dormir. Avec l'aide de Mr Kraler, la cachette des familles Frank et Van Daan pourra bien porter son nom grâce à l'installation d'une porte-armoire (...)
[...] Le père d'Anne est d'ailleurs très soucieux depuis cela. Anne, pour sa part, n'y prête au final qu'assez peu attention et parle au contraire plus longuement sur sa situation personnelle et la notion de partage qu'elle ne trouve pas très présente chez les Van Daan. Mars 1943 : Les bombardements font rage en ce moment, ce qui effraie beaucoup Mme Van Daan et Anne. Il devient aussi maintenant plus difficile de pouvoir payer les protecteurs, en effet, il faut maintenant déclarer la provenance des billets de et florins, cette mesure est mise place pour contrer le marché noir. [...]
[...] Anne évoque la perte de son stylo, stylo qu'elle tenait de sa grand-mère et qu'elle reçut à l'âge de neuf ans, elle ne put l'utiliser jusqu'à son arrivée à l'Annexe. Malheureusement, en ce mois de Novembre elle le fit tomber dans le poêle, Anne eut en son honneur cette phrase qui fait froid dans le dos maintenant : Il me reste une consolation, aussi minime soit- elle : mon stylo a été incinéré et non enterré. J'en espère autant pour moi plus tard. [...]
[...] Entre temps, l'armée rouge s'approche de la Roumanie et la Hongrie est occupée par les Allemands. Avril 1944 : Anne nous renseigne sur la nourriture qui est un réel problème dans l'Annexe mais aussi dans toute l'Europe. Leur nourriture se compose principalement de légumes et une fois par semaine d'un peu de confiture et de saucisson. Le plus difficile pour Anne est de devoir manger le même menu matin midi et soir souvent en quantité non suffisante pour apaiser leur faim. [...]
[...] Anne en est bouleversée et prie pour que cette dernière ne soit pas seule et en vie. Décembre 1943 : C'est donc la Saint-Nicolas, et les pensionnaires de l'Annexe essayent tant bien que mal de la fêter. Ce sera d'abord un poème écrit par le père d'Anne et par elle-même. Anne attrapa la grippe entre temps, ce qui fut difficile car elle ne devait pas faire de bruit, heureusement elle reprit vite des forces et est maintenant en pleine possession de ses moyens ayant pris un kilo et un centimètre. [...]
[...] Cela réjouit Anne qui a une conversation avec Peter comme si ce dernier était une amie à elle. Anne est en effet attendrie par Peter qui en fait a un vrai complexe d'infériorité et veut l'aider à se sentir mieux en l'aidant en français. Anne tombe littéralement amoureuse de Peter et pense à lui sans cesse, elle se réjouit de chaque moment passé avec lui, ce Peter qui lui aussi n'a pas vraiment de mère puisque la sienne est selon Anne très superficielle. [...]
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