Journal d'un crime de Charles Bertin

Résumé du document

L'auteur, Montois est né en 1919 et n'est autre que le neveu de Charles Plisnier. Il suit des études gréco-latines pour ensuite se diriger vers le droit et les sciences politiques à l'Université libre de Bruxelles. Il exerce un emploi d'avocat et de chef de cabinet. En 1967, il entre à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Il reçoit en 1989 le prix Montaigne pour l'ensemble de son œuvre. Il décède le 21 octobre 2002 laissant derrière lui une œuvre importante et diversifiée.

Extraits

[...] Il est difficile de classer ce livre dans une lignée de roman noir. t-on affaire à un roman avec un héros détective comme dans les Sherlock Holmes ou avec un héros coupable comme dans les Arsène Lupin. La difficulté de ce classement réside peut-être dans cette originalité que développent les périphériques pour accéder à une certaine légitimité sans être englobés dans le centre qu'est Paris. S'écarter du style français de Paris ou du modèle anglais lui permet de garder toute son autonomie et sa personnalité. [...]

[...] On pourrait faire une analyse qui s'interrogerait sur la date de la révélation. C'est un 2 novembre, jour de la fête des Morts qu'il a la révélation sur la cause qui a poussé Elio à se donner la mort. D'ailleurs, on verra par la suite qu'il ne sait pas comment il est arrivé dans ce café, un peu comme si Elio l'avait guidé de l'au-delà. Certains ont déjà fait des lectures en analysant le rôle de Dieu dans ces événements. [...]

[...] Il se laisse donc sombrer jusqu'à la mort s'estimant coupable. Ce coupable nous apparait alors comme une victime, la victime d'une conscience trop pesante. Mais lui n'a pas vu sa mort comme un châtiment, mais comme une rédemption. Cette œuvre est angoissante et interpelle, elle incite le lecteur à se poser de nombreuses questions sur ce crime. Mais sa fin ne répond en rien à toutes nos questions. On a les informations quant aux raisons qui ont poussé le narrateur à faire des aveux. [...]

[...] Journal d'un crime de Charles Bertin L'auteur Commençons par un petit rappel sur l'auteur. Montois né en 1919, il n'est autre que le neveu de Charles Plisnier. Il suit des études gréco- latines pour ensuite se diriger vers le droit et les sciences politiques à l'Université libre de Bruxelles. Il exerce un emploi d'avocat et de chef de cabinet. En 1967, il entre à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Il reçoit en 1989 le prix Montaigne pour l'ensemble de son œuvre. [...]

[...] Partie 3 : On avait quitté le coupable en prison, on le retrouve, mais il ne sait pas où il est. Le narrateur lui-même n'est plus tenu au courant, un mouvement qui continue la distanciation du lecteur. Mais le jour suivant, il nous explique qu'il a été interné dans un hôpital suite à la dégradation de sa santé. Toute cette troisième et dernière partie se passe à l'hôpital. Le policier vient lui rendre visite et un lien plus proche de l'amitié se crée entre eux. [...]