Le Journal d'Annelies Marie Frank (Anne Frank, 12 juin 1929 ? mars 1945) est le témoignage unique d'une adolescente juive cachée avec sa famille pendant deux ans, afin d'échapper à l'occupation allemande aux Pays-Bas, durant la Seconde Guerre mondiale.
Son journal intime est mondialement connu et étudié, et a été adapté sous de nombreuses formes artistiques. Il apparaît souvent comme un symbole de la lutte contre la haine et l'antisémitisme, des fléaux ayant conduit à la mort de la jeune femme, parmi des millions d'autres personnes. Mais c'est aussi un regard très personnel sur la recherche de l'identité d'une adolescente, qui doit trouver sa place dans un contexte brutal et oppressant, mais aussi entre son identité individuelle et celle du groupe auquel elle se rattache alors, les Juifs persécutés (...)
[...] Mais la famille Frank est dénoncée aux Nazis et arrêtée le 4 août 1944, et l'Annexe est découverte par les services de sécurité de la police allemande, sans que l'on n'ait jamais identifié la personne qui les a trahis. Otto Frank est le seul à survivre, et il récupère le journal de sa fille. Il décide d'exaucer le vœu de la jeune fille en le faisant publier. Le Journal d'Anne Frank devient un témoignage d'horreur et de dénonciation de l'Holocauste, et l'un des rares documents présentant la perspective d'une adolescente. [...]
[...] C'est pour cela qu'ils y invitent M. Düssel, alors que les ressources sont déjà limitées, une autre preuve de pure générosité. Ce dernier, au contraire, n'essaie jamais de leur rendre la pareille, et il paraît plutôt appartenir au groupe de ceux chez qui la dureté des temps révèle une certaine cupidité et de l'égoïsme de survie. On retrouve cet égocentrisme chez Mme Van Daan. On retrouve également cette thématique dans les sentiments de culpabilité ressentis par Anne. Elle se demande si elle pourra atteindre la vertu en étant cachée, pendant que ses amis sont envoyés dans des camps. [...]
[...] Là, il travaille chez Opekta Works, une entreprise spécialisée dans la pectine de fruits. Puis les Nazis envahissent la Hollande, ce qui pousse Otto à s'organiser pour cacher sa famille dans l'immeuble où il était auparavant employé (puisqu'il n'a désormais plus le droit de travailler avec des non-Juifs). Anne chérit son père ; elle le voit comme son sauveur et son confident dans l'Annexe. Il est le seul, au final, à survivre à la guerre. C'est lui qui fera paraître le journal de sa fille. [...]
[...] Leurs relations sont donc tendues la plupart du temps. Edith décède de faim et d'épuisement à Auschwitz, au mois de janvier 1945. M. et Mme Van Daan Leur véritable nom était Van Pels. La famille Van Daan/Van Pels est composée de Hermann, Augusta (rebaptisée Petronella) et de Peter, leur fils âgé de 16 ans avec qui Anne entretient une brève idylle adolescente. Anne ne s'entend pas avec M. et Mme Van Daan. Le premier meurt gazé à Auschwitz, tandis que Mme Van Daan décède à Belsen. [...]
[...] Avec sa sœur Margot, la relation évolue. Au départ, bien qu'elle pense que sa sœur est intelligente, jolie et agréable, elle ne ressent pas de connexion particulière avec elle. Mais peu à peu, un lien inattendu se crée entre les sœurs. De plus, Anne se lie d'amitié avec le timide Peter Van Daan (le fils des Van Daan, âgé de 16 ans), avec qui elle finit par avoir une relation. M. Frank n'approuve toutefois pas cette histoire, et l'engouement d'Anne pour le jeune adolescent finit par s'affaiblir. [...]
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