Shan Sa est née à Pékin en 1972. A 12 ans elle remporte le prix de poésie des enfants en Chine, son goût pour l'écriture se dessine très tôt. Terrifiée par les événements de Tien An Men en 1989, elle quitte son pays pour venir étudier la philosophie à Paris. Elle fait partie des ces auteurs qui ont été bouleversés par l'Histoire. Shan Sa vit dans une autre civilisation et écrit dans une langue qui n'est pas la sienne. En 2001, Shan Sa obtient le prix Goncourt des lycéens pour La joueuse de go. Cette écrivain a été largement récompensée, elle est désormais une figure de la littérature chinoise (...)
[...] Lui ne doute presque jamais, elle, tout le temps. Mais les deux évoluent, pour se rejoindre. Il est dur de se retrouver dans ces personnages froids, et qui semblent vide d'émotions. Puis : Perle de lune(sœur de la joueuse de go, mariée à un homme infidèle et délateur), Madame violette( une japonaise, propriétaire d'un salon), cousin Lu, Min et Jing (les deux étudiants), Huong ( l'amie de la joueuse de Masayo ( prostituée fréquentée par le soldat), Akiko (amie de la sœur du soldat, éprise de lui) ; Orchidée(prostituée chinoise, attachée au soldat), mademoiselle lumière(apprentie geisha pour qui le soldat a de l'affection, il est choisi pour la dépuceler, mais il ne le fera pas car cette dernière a peur), capitaine Nakamura(froid et solitaire), lieutenant Oka(cruel et violent, symbole de la race japonaise), Chen (ami de Lu, donne des nouvelles de Lu et de son épouse). [...]
[...] Ils veulent la violer mais le joueur la tuera, avant de se suicider lui-même. Leurs identités sont dévoilées, leurs vies peuvent continuer dans un autre monde. LES PERSONNAGES LA JEUNE FILLE : Elle s'adonne à sa passion, le go. Elle a soif de liberté et de rébellion. C'est un plaisir pour elle de révolter son cousin Lu, par exemple. Elle veut vaincre ses adversaires et tire une grande fierté de sa supériorité. C'est une intellectuelle qui ne partage pas les jeux de des camarades de classe. [...]
[...] En effet, la joueuse de go est un roman des je les personnages font part de leurs intérieurs. Le roman qui a un lien à l'intime devient courant et fait recette. Les auteurs ont perdu leur volonté de s'engager. LA PROGRESSION DANS LE ROMAN On pourrait diviser ce roman en trois : la première partie raconte le voyage du soldat vers la ville de la joueuse de go. Dans la seconde partie, leurs vies sont rythmées par les parties de go et l'avancée vers la guerre, puis enfin tout deux se retrouvent hors de la ville, maintenant qu'ils sont certains de leur amour et ont enfin parlé et partagé plus que le jeu de go. [...]
[...] Il n'aime pas non plus assister aux interrogatoires. Pendant le vrai combat il a pour seul sentiment la haine, il parle de cette boucherie sans ne jamais paraître troublé. Il fréquente les geishas car il refuse de s'attacher aux gens, qu'ils pourraient abandonner à tout moment à cause de son grade. Le soldat perdra son honneur en se tuant par amour. Malgré la froideur initiale de ces deux êtres, ils deviennent attachants par les choix qu'ils font et tous les non-dits qui les hantent. [...]
[...] Malgré sa froideur, et toutes ses relations qui s'inscrivent dans un rapport de force, le soldat partagera l'amour de cette jeune fille de seize ans. Ils ne cessent de penser l'un à l'autre. Leur rencontre met face à face deux cultures, deux âmes qu'ils découvrent avec le go. Un jour ils quittent la place ensemble, elle veut le mener à la colline des Sept ruines : elle dort et lui veille sur elle en silence. Tout deux vont devoir partir, la jeune fille va suivre à Pékin Jing qui a trahit les siens. [...]
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