Le Joueur d'échecs, Stefan Zweig, 1942, bourgeoisie, échecs, Seconde Guerre mondiale, Allemagne, Alliés, forces allemandes, Europe, jeu d'échecs, schizophrénie, roi, fou
Tout d'abord, la nouvelle commence par un embarquement à bord d'un paquebot new-yorkais en direction de Buenos Aires. L'atmosphère générale est très agitée, il y a des journalistes et des musicien.ne.s, une foule de personnes, l'élément déclencheur de cette activité est la présence du champion du monde d'échecs, Czentovic. Nous voyons tout de suite que le point de vue est interne et le temps est le plus-que-parfait. Il y a le champ lexical de la vue : [ligne 14] « mon ami regarda dans leur direction, et sourit ».
Ensuite, Mr B intervient, les compétiteurs sont concentrés par leurs parties, McConnor regardait ardemment l'échiquier, il veut à tout prix gagner. Ils sont trois à tenter de triompher contre le champion du monde. Mr B jaillit comme un ange, son arrivée inattendue renforce ce côté miraculeux : [ligne 561] « cet envoyé du ciel venu à notre rescousse ».
[...] Par la suite, Mr B se confie au narrateur au sujet de son traumatisme. Il est réquisitionné par la Gestapo durant la 2[nde] Guerre mondiale. Il est enfermé dans une pièce sans fenêtre et sans repère spatio-temporel. Il précise que le papier peint de tous les murs a le même motif illimité, c'est angoissant : [lignes 939 à 942] « J'avais toujours sous les yeux le même papier peint sur les mêmes murs, chaque ligne en dents de scie est gravée comme au burin dans les replis de mon cerveau ». [...]
[...] Il est déçu, très en colère. Puis il commence à lire, il s'intéresse. Il apprend les jeux au fil des mois à connaître toutes les parades, techniques. Ce qui commence à l'ennuyer. Analyse de l'œuvre Tout d'abord, la nouvelle commence par un embarquement à bord d'un paquebot new-yorkais en direction de Buenos Aires. L'atmosphère générale est très agitée, il y a des journalistes et des musicien.ne.s, une foule de personnes, l'élément déclencheur de cette activité est la présence du champion du monde d'échecs, Czentovic. [...]
[...] Le narrateur est interne, il fait la rencontre de Czentovic. Il est attiré par les monomaniaques et Czentovic correspond au profil recherché. La toile de Sir William Quiller Orchardson ((1832-1910), Napoléon à bord du Bellérophon en juillet 1815 voyageant sur l'île de Sainte-Hélène, 1880) pourrait bien illustrer l'ambiance et le comportement de Czentovic sur le paquebot. Séance 2 : Le narrateur élabore un plan (jouer avec sa femme) pour attirer l'attention de Czentovic en espérant pouvoir échanger avec lui. Lors de la partie avec sa femme, c'est un nouveau personnage qui est intéressé, McConnor. [...]
[...] Il va donc malheureusement développer une schizophrénie. Séance 4 : En 1941, Stéphane Zweig écrit « Le Joueur d'échecs », ce qui correspond à la 2[nde] Guerre mondiale. Les Allemand.e.s ont remporté.e.s des victoires décisives sur toute l'Europe. Czentovic représente les forces allemandes et Mr B les Allié.e.s. Czentovic gagne, métaphore des prémonitions de Czentovic ce qui l'amena à se suicider. Présentation des personnages Narrateur : Lui a un rapport sain avec le jeu, il joue pour le plaisir pour se délasser de tout effort intellectuel. [...]
[...] Il ne joue que pour l'argent. On le voit par exemple : [ligne 194]. « Il s'efforce de tirer tout l'argent possible de ce don ». McConnor : McConnor est physiquement robuste, aux mâchoires carrées, aux dents dures et jaunies par le whisky et a des épaules très larges. Moralement, il est imbu de sa personne, mauvais joueur et habitué à diriger. Ce personnage apparaît à la page 62 lors de la partie entre Czentovic et la femme du narrateur en lui proposant une partie. [...]
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