I. Le narrateur est réveillé par "un pinceau léger" sur son visage : il découvre un tout petit singe qui se promène dans la hutte.
Arrivé la veille, très tard, le narrateur se lève face à un paysage très brumeux, mais distingue cependant le sommet du Kilimandjaro.
Bientôt, arrive un autre petit animal, une minuscule gazelle : elle et le petit singe Nicolas sont les animaux familiers du lieu.
Terminant un voyage en Afrique orientale, le narrateur fait un dernier arrêt dans un parc animalier du Kenya avant de regagner l'Europe, et de reprendre son travail de journaliste.
Dès l'aube, il observe la brousse et ses bêtes sauvages ; pas à pas, il s'approche d'elles jusqu'au moment où il est stoppé par un ordre bref donné en anglais : un enfant en salopette est là, quasiment dissimulé contre le tronc d'un arbre. C'est un garçon ... ou plutôt une fille, Patricia, la fille de l'administrateur du parc.
II. Patricia renouvelle son interdiction à l'adresse du visiteur, lui précisant toutefois que ce n'est pas pour lui qu'elle a des craintes, mais pour les bêtes, dont elle veut préserver la tranquillité.
En chuchotant, elle explique combien elle en sait long sur les bêtes, bien plus encore que son père qui a passé toute sa vie dans la brousse.
Elle sait aussi beaucoup de choses sur le visiteur : les serviteurs noirs dont elle parle les différents dialectes l'ont déjà renseignée.
Patricia s'exalte quand elle découvre que le visiteur n'est pas là pour chasser, mais pour admirer les bêtes. Mais, elle se referme aussitôt quand elle apprend qu'il repartira dès le lendemain.
III. Le visiteur retourne alors à sa hutte où il se sent soudain très seul.
IV. Il se rend à l'invitation de Sybil Bullit, la femme de l'administrateur. Celle-ci, dès les premiers instants, parle de son amie parisienne, une certaine Lise Darbois, pour laquelle elle a la plus grande admiration. Le visiteur ne connaît que vaguement cette Lise Darbois, mais il n'a vu en elle qu'une jeune femme superficielle surtout soucieuse de son apparence.
Sybil, elle, a l'air prématurément vieillie, et porte presque constamment de grandes lunettes noires. Tout chez elle est raffiné, mais elle ne semble pas heureuse. Elle révèle son rêve qui est de voir sa fille aller faire ses études à Paris et devenir aussi élégante que Lise.
Ensuite arrive Kihoro, un serviteur noir, ancien pisteur atrocement mutilé, qui a la charge de veiller sur Patricia (...)
[...] Sybil montre d'anciennes photos de la pension où elle était avec Lise Darbois ; puis John montre des photos de King. Patricia s'applique à faire plaisir à sa mère. IV. Cette fausse bonne entente laisse le visiteur mal à l'aise. John le rejoint sur la véranda ; il raconte comment Sybil a pris le lion en horreur, comment ils se sont efforcés d'éloigner Patricia, mise en pension, et le fauve conduit au plus profond de la savane, comment dès le retour de l'enfant, elle et King se sont retrouvés et comment Sybil voulait faire abattre l'animal. [...]
[...] Oriounga s'éloigne, mais Patricia sait qu'il reviendra et, cette fois, il aura sa lance. XI. Sybil vient voir son hôte dans sa hutte et le remercie pour la sérénité qu'il a apportée dans la famille. Elle fait une analyse intelligente et lucide de sa situation familiale, exprime sa peur pour la vie de Patricia, demande au visiteur de l'aider à convaincre la petite de partir avec lui pour Paris. Dès qu'il le peut, le visiteur parle à Patricia ; celle-ci se fâche et déclare qu'elle ne quittera jamais le parc. [...]
[...] Lui et John se mesurent à la lutte ; le fauve contrôle sa force. Mais bientôt, un grognement se fait entendre. Kihoro met la petite en sécurité. Ce sont les femelles de King et ses petits qui manifestent leur jalousie. Patricia, malade de cette rivalité, renvoie King. Mais, plus tard, elle se glisse au bas de la voiture et lance un appel au grand lion ; les lionnes reviennent aussi mais King s'interpose : Patricia a gagné ; elle se couche entre les pattes du fauve. [...]
[...] Bientôt, un buffle est dirigé dans la direction du fauve qui se jette sur sa proie sous les yeux émerveillés de la fillette. Mais, celle-ci devient livide quand on évoque l'idée que King a sa propre famille. VII. Des Noirs de la tribu Wakamba se plaignent à l'administrateur du parc du vol de trois de leurs vaches par les Masaï. John Bullit intervient et les Wakamba récupèrent leur bétail, mais au moment où les vaches s'éloignent, le morane Oriounga, d'un geste orgueilleux, fait voler sa lance et tue une des bêtes. [...]
[...] Bogo, le chauffeur du narrateur, révèle à celui-ci que les villageois lui ont parlé de Patricia : ils l'aiment et la craignent à la fois car "elle a pour père un lion". En effet, pense le visiteur, John Bullit ressemble à un fauve. Il part ensuite dans la brousse avec son chauffeur et deux rangers qui lui sont imposés et qui lui interdisent presque toute liberté. Le visiteur est très frustré et rentre assez rapidement à sa hutte. XI. Deux Masaï passent alors, immédiatement reconnaissables à leur démarche princière ; l'un est un vieillard, l'autre un jeune morane. Bogo, le chauffeur, issu d'une autre tribu, les craint. [...]
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