Volpone est une comédie en cinq actes, écrite par Ben Jonson, dramaturge anglais du XVIIe siècle. La pièce a été représentée pour la première fois à Londres, en 1606.
Elle met en scène un riche noble de Venise, un dénommé Volpone qui organise avec l'aide de son valet Mosca des arnaques successives autour de la question de son héritage (...)
[...] En Italien, son nom signifie le Renard. C'est un magnifico c'est-à-dire un noble vénitien, et il n'a pas d'enfant. Très riche, il est également lascif, lubrique et avide de gains. Sa force vient de son ingéniosité et de son don pour la parole, les beaux discours, ainsi qu'une rhétorique basée sur un mélange de références sacrées et profanes. Mosca est son seul véritable confident, notamment lorsqu'il commence à désirer ardemment Celia. Mosca Son nom signifie la à juste titre. Le serviteur de Volpone s'apparente parfois à un homme mi-enfant pour son maître, mi-esclave également. [...]
[...] Volpone décide alors de s'intéresser à la femme de Corvino, Célia, que Mosca décrit comme une femme magnifique. Elle est enfermée par son mari et entourée de gardes. Acte II Le même jour, un peu plus tard, Sir Haspir converse avec Peregrine, un jeune voyageur Anglais qui vient d'arriver à Venise. Alors qu'ils se promènent devant la maison de Corvino, ils sont interrompus par l'arrivée d'un marchand qui n'est autre que Volpone déguisé. S'ensuit un discours sur les bienfaits d'un nouveau produit à la fin duquel il demande à ce qu'on lui lance des mouchoirs. [...]
[...] Finalement, cela causera la chute de tous les personnages. La force des jeux scéniques Jonson a mis en place une véritable dichotomie (qui ne sera pas résolue dans la pièce de manière complète) entre les dispositifs de mise en scène et la représentation de la vérité et de la morale. Il y a donc une tension entre la pièce elle-même (dont Jonson souhaitait que les spectateurs tirent une quelconque valeur ajoutée au niveau de la morale), et ce qui se produit sur scène. [...]
[...] Ils échangent notamment des considérations financières. Lady Would-be les interrompt, convaincue que Peregrine est en fait le prostitué évoqué par Mosca. Mais le serviteur surgit et lui annonce qu'elle se trompe et la met en fait sur la piste de Celia. La Lady le croit et part à sa recherche, sans manquer d'adresser quelques suggestions malvenues à Peregrine, qui décide de se venger du Sir pour ce manque de respect. La scène se déplace vers le Sénat vénitien, où Celia et Bonario dénoncent aux juges les manœuvres sournoises de Volpone : la tentative de viol, les jeux d'héritage avec Corbaccio, la prostitution forcée de la femme de ce dernier Mais les accusés, défendus par Voltore, organisent bien leur défense, et les juges penchent en leur faveur. [...]
[...] Nous sommes dans la demeure de Volpone, un noble vénitien. Il vit avec son domestique Mosca et a amassé une grande fortune au cours des années par le biais d'activités malhonnêtes, car Volpone est un escroc. Nous apprenons également qu'il dépense son argent dans des extravagances. L'Acte I nous plonge dans l'arnaque la plus récente de Volpone : voilà trois ans qu'il intéresse trois chasseurs d'héritage, l'avocat Voltore, le vieux gentilhomme Corbaccio et le jeune marchant Corvino. Tout le monde connaît la richesse de Volpone, et l'on sait aussi qu'il n'a pas d'enfant ou d'héritier naturel. [...]
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