Si le livre évoquait pour moi un animal, ce serait un ours car Lennie, acteur de la chute du livre est comparé à cet animal. Présenté comme un attardé mental par son ami George il se révèle être particulièrement fort. Dès la trente-deuxième page, alors que les deux amis sont agenouillés au bord de la rivière Salinas pour boire de l'eau, l'auteur nous définit la main de Lennie comme « une grosse patte ». En réalité, au fil de l'histoire, cette expression prend tout son sens.
[...] Tous les jours, les deux amis se rendent au champ pour travailler. C'est donc le seul paysage qu'il peuvent voir, un champ de blé qui s'étend à perte de vue. Bien évidemment ce n'est pas un paysage splendide, loin de là mais c'est le seul que l'auteur nous offre. Si le livre évoquait pour moi un personnage féminin, ce serait la femme de Curley car elle joue un rôle important dans l'histoire. Volontairement ou pas, l'auteur nous indiquait la présence d'une femme dans son titre mice en argot signifie femmes Elle est comparée à une poule, comme la femme de Weed, victime de misogynie de la part des hommes du ranch excepté Slim. [...]
[...] Si le livre évoquait pour moi un végétal, ce serait de la luzerne, car elle fait partie intégrante de l'histoire. Lennie n'a de cesse d'en parler. En réalité, George et Lennie ont un projet en commun. Il souhaite gagner de l'argent et le mettre de côté pour pouvoir se payer un petit lopin de terre où ils élèveraient des bêtes ( des lapins, des poulets ) et où ils vivraient comme des rentiers. Lennie nourrirait les lapins avec de la luzerne et donnerait des grains aux poulets. [...]
[...] Après quelques hésitations, George accepte, pris de pitié par le vieil homme. En effet celui-ci leur raconte qu'il ne pourra pas leur être d'une grande utilité, car il a perdu une main. En revanche, il s'inquiète de son sort s'il reste dans le ranch, car dès qu'il ne sera plus bon à rien, les autres s'empresseront de se débarrasser de lui et comme il n'a pas de famille, il ne saura pas où aller. Selon moi la phrase qui représente le mieux l'œuvre est Toi et moi à la page 188, prononcée par George, car elle résume toute l'histoire, une histoire d'amitié entre deux êtres différents mais si proches finalement. [...]
[...] A la fin du livre, après s'être rendu compte qu'il avait tué la femme de Curley, Lennie prend la fuite et se réfugie près de la rivière où ils étaient au début du roman. Mais avant ça, il dérobe le fusil à Carlson. Puis, Curley, entouré des autres, découvrent le cadavre de la jeune femme. Il devine aussitôt que c'est Lennie qui l'a tué et veut absolument l'abattre. Il part à la recherche de celui-ci. Inquiet, George, décide de prendre les devants. Enfin, il découvre Lennie, près de la rivière. Il rassure Lennie en lui affirmant que la situation n'est pas dramatique. [...]
[...] John Steinbeck, "Des souris et des hommes" Si le livre évoquait pour moi un animal, ce serait un ours, car Lennie, acteur de la chute du livre est comparé à cet animal. Présenté comme un attardé mental par son ami George il se révèle être particulièrement fort. Dès la trente-deuxième page, alors que les deux amis sont agenouillés au bord de la rivière Salinas pour boire de l'eau, l'auteur nous définit la main de Lennie comme une grosse patte En réalité, au fil de l'histoire, cette expression prend tout son sens. [...]
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