Fiche de lecture réalisée sur la magnifique et émouvante oeuvre de Joseph Joffo Un Sac de billes.
[...] Personne ne le saura jamais. Les parents descendent s'installer à Nice et les enfants pourront les rejoindre un ou deux mois plus tard. Mais Henri et Albert reçoivent l'ordre de se présenter à la préfecture pour le travail obligatoire. Pour y échapper, ils décident de partir pour Nice rejoindre leurs parents. VIII°) Septième Chapitre A Nice, avec Marcello, un soldat italien devenu leur ami, Joseph et Maurice gagnent de l'argent en échangeant différentes marchandises dont les gens ont besoin, comme les tomates, le persil, des paquets de cigarettes ou encore des savons à barbe. [...]
[...] page 10 Biographie de l'auteur Joseph Joffo est né le deux avril 1931 dans le dix-huitième arrondissement de Paris. Il est principalement connu pour avoir raconté son enfance d'enfant juif durant l'occupation allemande dans son roman Un sac de billes paru en 1973. Fils et frère de coiffeurs, Joseph Joffo passe son enfance dans son arrondissement de naissance, enfance qu'il raconte dans son roman Agates et Calots paru en 1998. Quand la guerre et la terreur nazies se sont abattues sur la France, ses parents juifs ont pris peur. [...]
[...] Elle leur donne à boire. Un autre homme du compartiment les regarde et semble les protéger. C'est alors que Joseph s'endort et fait des cauchemars avec tous les personnages qu'il a rencontrés : Monsieur Boulier, les deux S.S du salon de coiffure, Zérati A Dax se trouve un contrôleur allemand. Beaucoup de passagers ont quitté le train avant la gare. Les deux frères assistent, impuissants, à l'arrestation d'un homme sur la voie, d'un couple par deux S.S dans le train. [...]
[...] Quant à eux, les parents de Joseph s'inquiètent de la proximité des italiens. En septembre, les enfants retournent à l'école et, en cours de chant, le directeur fait chanter à François, un cancre à voix merveilleuse, et aux enfants l'hymne français. On apprend que le directeur de l'école était en réalité un chef de la résistance. Les jours passent, novembre arrive, les enfants font moins de commerce mais Joseph voit toujours Marcello dans le restaurant Tite. C'est l'anniversaire de sa mère, ses cadeaux sont une broche en forme d'hippocampe et une machine à coudre. [...]
[...] Joseph ne mange plus, vomit et finit par tomber malade, avec un début de méningite. Après un horrible cauchemar, on le retrouve inanimé dans un couloir, et se retrouve dans l'infirmerie de l'hôtel Excelsior. Dans son délire, la porte de la cave où il était enfermé le poursuit, et il se voit mort. Une jeune femme juive reste à son chevet, le soigne et lui donne des livres. Une fois guéri, il rejoint son frère Maurice et les interrogatoires reprennent. [...]
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