David Burkett est le descendant d'une lignée d'industriels du Michigan qui n'avaient pour seul objectif que de faire une fortune la plus grande possible. Le moyen pour cela ? Surtout pas l'ombre d'un scrupule et une déforestation systématique de l'état pour faire et vendre du... Cette fiche de lecture sur l'oeuvre de Jim Harrison comprend ici : un résumé, une biographie, une analyse du style, du contexte et des idées.
[...] David va le commettre, mais presque à la demande de son père. Cela n'empêche que, tout comme Dostoïevski pour le sien, il a déjà bien souvent rêvé de le faire. L'argent aide David, c'est indiscutable, mais nous avons le sentiment qu'il s'en serait sorti autrement aussi. David est un garçon très intériorisé car il porte de très lourds poids sur les épaules. Il s'en débarrasse très difficilement et ce seront le sexe et la nature qui vont l'y aider lentement. [...]
[...] C'est à seize ans qu'il décide qu'il sera écrivain. En 1953 il part à Boston et New York. Il se marie en 1960 et c'est la même année qu'il fera la connaissance de Thomas McGuane qui deviendra un de ses plus grands amis. Il obtient sa licence en lettres la même année. Deux ans plus tard, il perd son père et une de ses sœurs d'un accident de voiture. Il écrit d'abord de la poésie mais, pour élever ses filles, il écrira aussi des articles dans les journaux et des scénarios. [...]
[...] Je dirais que l'écriture de Jim Harrison ressemble assez fortement à celle de Hemingway. Pas trop de mots inutiles. J'ajouterai que Harrison nous donnerait plutôt l'impression qu'il ne donne pas au style l'importance qu'il donne à ses personnages et à ses idées. On ne sort pas de ses livres en se disant : Quel style ! comme nous le dirions en fermant un Yourcenar. Ce n'est pas son but. Le contexte Il est bien certain qu'après autant d'excellents livres de nouvelles et de très grands romans comme Dalva , La route du retour ou Faux soleil et Nord Michigan nous avons un double sentiment à la sortie de son nouveau livre : une impatience est comblée d'abord, puis une inquiétude arrive Sera-t-il aussi bon ? [...]
[...] Elle a à peine treize ans ! C'est de ce forfait que vient le titre du livre De Marquette à Veracruz Le père finira par être mis sous tutelle après plusieurs passages en prison. Quant à sa sœur Cynthia elle sortira des problèmes après s'être mariée. Sa mère, atteinte d'un cancer, va arriver à prendre du champ et à retrouver une vie normale à Chicago. Ne nous y trompons pas : si David hait son contexte familial, il est certain que c'est grâce à celui-ci et à l'argent qu'il peut mener la vie qui lui plaît. [...]
[...] Les instants les plus brefs ont parfois un pouvoir explosif qui anéantit le temps autour d'eux, y compris tout le passé qui les a précédé. N'est-ce pas le cas pour Clamence dans La chute de Camus ? Les américains ? Depuis un moment déjà, je ressentais le besoin de m'insurger contre une culture qui souhaite aboutir a des conclusions au plus vite, avant de se ruer sur le problème suivant. Nous devons aller de l'avant voilà un impératif qui nous a été inculqué de force. - . quand on ne peut pas pardonner à quelqu'un on devient son esclave mental. [...]
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