Dans touts les comédies de Marivaux, l'amour à une place centrale, contrairement à Molière où l'amour n'est qu'un artifice à sa pièce. On remarque que Marivaux respecte les règles de la bienséance puisqu'au final, les mariages s'opèrent entre classes sociales identiques. L'amour est chez Marivaux une sorte de "coup de foudre". Dans Le Jeu de l'amour et du hasard, nous découvrons un inversement des rôles comme Baktine l'exprime dans sa théorie du carnavalesque (...)
[...] Au XVIII ème siècle, il n'y a alors plus de différences notables entre haute bourgeoisie et noblesse. Elles ont, en effet, le même mode de vie, le même degré de fortune, et les mêmes aspirations culturelles. Cependant l'éducation est toujours réservée à une élite intellectuelle, le français étant la langue des personnes cultivées et des cours européennes ; elle remplace alors le latin, langue des savants et des politiques. Marivaux s'écarte de la comédie inspirée de Molière en vogue au XVIII ème siècle. [...]
[...] Dorante trouve la femme de chambre de sa future épouse très agréable et développe pour elle des sentiments ne sachant pas qu'il s'agit en fait de Silvia elle- même. Lisette et Arlequin, de leur côté, s'émerveillent et profitent de leur pouvoir de séduction sur celui ou celle qu'ils prennent pour un maître ou une maîtresse. Lorsque Silvia apprend enfin de Dorante sa véritable identité, elle éprouve un vif soulagement. Toutefois, sans se dévoiler, elle décide de poursuivre le jeu à sa guise, perturbant Dorante. [...]
[...] MARIVAUX Le Jeu de l'amour et du Hasard Biographie de Marivaux : Il naît en 1688 à Paris où il meurt en 1763 Son véritable nom est Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux. Avocat, il n'exercera jamais cette profession. Il commence par un roman burlesque puis il se consacre à la Comédie. Son théâtre emprunte ses conventions à la Commedia dell'Arte: il crée des types sur lesquels il peut broder des variations, se sert du travestissement, privilégie l'amour comme ressort de la comédie. [...]
[...] L'amour sort vainqueur de cette histoire. Arlequin et Lisette, eux aussi démasqués au dénouement se jurent, malgré leur déception, un amour éternel. Réflexion sur la pièce : Dans touts les comédies de Marivaux, l'amour à une place centrale, contrairement à Molière où l'amour n'est qu'un artifice à sa pièce. On remarque que Marivaux respecte les règles de la bienséance puisqu'au final, les mariages s'opèrent entre classes sociales identiques. L'amour est chez Marivaux une sorte de coup de foudre Dans le Jeu de l'Amour et du hasard, nous découvrons un inversement des rôles comme Baktine l'exprime dans sa théorie du carnavalesque. [...]
[...] Marivaux semble pointer du doigt les mariages arrangés qui vont à l'encontre de l'amour naturel. On constate que la séduction entre Lisette et Bourguignon ne s'embarrasse que peu des soucis sociaux, à l'inverse de Silvia et Dorante qui retiennent leur séduction, ne pouvant pas socialement se marier avec une personne inférieure à eux. En acceptant de demander en mariage Silvia sous son déguisement de soubrette, Dorante prouvera à la jeune fille un amour intense et sans pareil, au delà des normes sociales, ainsi Silvia dévoilera sa véritable identité, sûre de son futur époux. [...]
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