L'ouvrage commence sur une bonne présentation géographique du site avec des cartes sur trois échelles à l'appui, soit au niveau national, départemental puis local permettant au lecteur de bien fixer précisément le lieu où se situe la forteresse de Pymont. Comme nous l'avons déjà dit en introduction, le site se trouve dans le Jura près de la commune de Villeneuve-sous-Pymont. D'un point de vue historique, l'édifice a été bâti au XIIIe siècle par la famille des Vienne. Au niveau de la topographie locale, le site culmine sur une butte avoisinant les 490 mètres d'altitude.
Avant les fouilles qui eurent lieu à partir de 1967, le site était apparemment laissé à l'abandon, la végétation ayant naturellement reprit ses droits, et seul deux petits chemins encore perceptibles reliaient la forteresse de Pymont. Des fouilles plus anciennes ont été menées semble-t-il vers la fin du XIXe siècle. Les travaux de fouilles dont cet ouvrage relate les travaux ont donc débuté en 1967 après autorisation des propriétaires du site, près du donjon, puis après autorisation officielle des autorités compétentes en mai 1968 (...)
[...] En résumé, le château de Pymont appartenait à la famille des Vienne mais était tenu en fief par la famille adversaire, les Chalon. C'est en 1302 que Huguenin de Chalon vendit Pymont à son neveu Hugues de Vienne. La maison de Vienne a donc reprit le dessus et semble sortir vainqueur de la rivalité l'opposant aux Chalon, mais elle a perdue un intérêt de taille puisque le puits de sel de Lons-le-Saunier lui-même au cœur des convoitises, cessa son activité. [...]
[...] Ensuite, Jean de Chalon, frère d'Hugues de Chalon fut le suzerain des fiefs dépendants de Pymont, mais croulant sous les dettes il fut contraint de vendre le château qui retourna ainsi entre les mains de la famille opposée, à savoir Jacques de Vienne en 1400. Ensuite, à partir de 1419, alors que Pymont appartient à Humbert de Saubief, l'histoire du site s'obscurcit profondément. Un certain Claude du Pin fut par la suite le propriétaire des lieux, puis un des ses descendants vendit le château en 1569 à Philippe de Guierche. [...]
[...] L'hypothèse de la présence de cet objet est un pillage dont le butin aurait été ramené à Pymont tenu par une bande se livrant à ce genre d'activité. La céramique dégagée par les fouilles de Pymont est un vaste champ d'investigation pour la recherche archéologique même si les pièces entières sont extrêmement rares. Un nombre important de données peut-être tiré de ces vestiges liés à la nourriture. Nous avons des sources écrites concernant l'art culinaire, ainsi nous savons que la cuisine ressemblait à la notre au niveau des aliments hormis les produits d'importation tels le thé, le chocolat ou encore le maïs. [...]
[...] Une citerne assurait l'alimentation en eau et un jardin fournissait fruits et légumes. L'organisation du site s'est faite suivant une adaptation au terrain en suivant les courbes du relief le tout dans un but défensif avec la pièce maîtresse, le donjon dont les fondations reposent solidement sur la colline contrairement au mur d'enceinte dressé de façon plus rudimentaire car moins important. Concernant le contexte historique, le site aurait été occupé dès le néolithique suivant le petit article détaillé et technique de M. [...]
[...] D'un point de vue historique, l'édifice a été bâti au XIIIe siècle par la famille des Vienne. Au niveau de la topographie locale, le site culmine sur une butte avoisinant les 490 mètres d'altitude. Avant les fouilles qui eurent lieu à partir de 1967, le site était apparemment laissé à l'abandon, la végétation ayant naturellement reprit ses droits, et seul deux petits chemins encore perceptibles reliaient la forteresse de Pymont. Des fouilles plus anciennes ont été menées semble il vers la fin du XIXe siècle. [...]
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