Biographie de Sartre, résumé de la pièce et analyse des personnages et des principaux thèmes, jugement personnel.
Philosophe, romancier, dramaturge, critique littéraire et journaliste, engagé dans la plupart des combats politiques de son temps, Sartre, classique par formation, moderne par choix, apparaît comme un homme épris de liberté et intensément présent.
Jean-Paul Sartre naît le 21 juin 1905 à Paris. Son père, Jean-Baptiste Sartre, meurt en 1906 d'une fièvre asiatique et il est élevé par sa mère et ses grands-parents. Il entre à l'École Normale Supérieure où il fait ses études en philosophie, sociologie et psychologie entre 1924 et 1929. En 1929, il est reçu premier à l'agrégation de philosophie. Simone de Beauvoir, reçue seconde devient sa compagne pour toute sa vie. Dans les années 1930, il enseigne au Havre, à Berlin et à Neuilly.
[...] En vérité, le bien et le mal sont inséparables (III,xi,2). Sartre montre que, même si on agit avec des meilleures intentions, on peut engendrer le mal. On n'a pas de repère pour se décider. A la fin, Goetz va faire le mal pour une bonne cause. En plus, les lois divines n'ont pas d'utilité. Obéir à l'Église oblige Heinrich à trahir les pauvres. Goetz échoue à faire le bien selon les lois de Dieu. Cette incapacité de l'éthique religieuse les jette dans le désespoir et la folie. [...]
[...] Mais Heinrich est toujours chassé par sa trahison. Il va inventer un Diable qui le suit et qui est responsable de sa méchanceté. Finalement il revient pour le pari avec Goetz. Heinrich a trouvé une explication de l'absurdité de son existence : Dieu s'en fout. [ ] L'homme est néant (III,x,4) Mais lorsque Goetz va encore plus loin en assumant que Dieu n'existe pas, Heinrich ne peut plus se réfugier dans sa condamnation. Il devrait maintenant assumer sa responsabilité devant les hommes. [...]
[...] Moi, je suis du parti des hommes, et je ne le quitterai pas. (II,vi,5) Elle est aimé par les pauvres parce qu'elle ne les prend pas comme moyens mais comme fin en soi. Elle est une ancienne riche, qui n'aide pas les pauvres par pitié. Elle vit avec les pauvres, parce qu'elle aussi a besoin d'eux. C'est pourquoi, elle va se sentir gênante dans la Cité de Soleil. Elle a veillé Catherine pendant ses derniers jours et quand elle rencontre Goetz, elle se trouve entre deux sentiments contraires. [...]
[...] Goetz dit aux paysans révoltés qu'ils seraient trop faibles pour se battre. Mais Karl prétend être habité par Dieu pour que la foule n'écoute plus Goetz. Goetz a échoué, il accuse Dieu parce que le bien n'est pas possible. Il rentre à Altweiler qui est en ruine. Tous les paysans de la Cité sont morts car ils refusaient de joindre les révolutionnaires. Hilda est la seule survivante. Elle se sent coupable. Goetz veut la chasser pour se détruire, mais elle reste puisqu'elle l'aime. Heinrich revient, parce que l'année est passée. [...]
[...] Il constate un manque de proximité entre l'Église et les pauvres. Pourquoi l'Église se permet d'avoir de Christs de marbre et [ ] Vierges d'ivoire quand les pauvres ont faim ? La vente des indulgences par Tetzel montre une autre critique. Cette scène décrit la manipulation, l'avidité et l'hypocrisie de l'Église. Les pauvres doivent croire les prêtres. Pour eux, les prêtres sont les porte-paroles de Dieu, symbole de la justice ultime. En profitant du désespoir et de l'ignorance des paysans, l'Église vend l'absolution pour faire fortune. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture