Tout d'abord, l'auteur s'interroge sur la définition du mot "moderne". Il montre ainsi que définir cette notion est relativement complexe. En effet, la définition fluctue au fil des siècles puisqu'elle est "en accord avec son époque".
D'une part, il pose l'opposition entre la modernité et l'ancienneté, et ainsi en vient à la question : quand commence l'ancienneté ? D'autre part, il signale qu'il y a toujours eu une distinction entre ce qui est moderne de ce qui est traditionnel. Pour H. Rosenberg la modernité pourrait se définir comme étant la "tradition du nouveau", en l'occurrence il faudrait privilégier le jaillissement spontané pour être en accord avec la notion de modernité (...)
[...] L'individu doit rester discipliné pour éviter l'anomie dont parlera Durkheim qui considère que la société moderne doit organiser et moraliser les hommes. Le positivisme combine ainsi objectivité scientifique et subjectivité de la totalité des hommes, et il réconcilie sciences sociales et sciences de la nature (les deux seront intégrées à la sociologie). À l'opposé, les structuralistes, tels que Levi-Strauss, conçoivent les différences de l'humanité plutôt que son unité, et prescrivent la morale comme un élément du système social plus que comme un impératif nécessaire. Faut-il considérer la société ou l'individu ? [...]
[...] Domenach commence par rappeler que l'esprit scientifique est né en Grèce. C'est aux alentours du 16ème siècle, que le progrès économique et social forme le fondement solide d'une science qui acquiert son autonomie à l'aube du 18ème (il faut souligner que la notion de science que nous avons aujourd'hui était encore inconnue durant le 17ème siècle). La modernité a séparé ce qui est révélé par Dieu et codifié par l'Eglise et ce qui est perçu par les hommes et théorisé par eux Ainsi la science, l'art, la politique ou encore l'éthique, vont acquérir leur autonomie et adopter leurs caractéristiques propres. [...]
[...] Mais, faut-il utiliser tous les moyens que la science et la technique mettent à notre disposition ? Genèse des sciences sociales J.-M. Domenach définit tout d'abord la modernité comme étant le recul d'un individu par rapport à une totalité sociale pour prendre la société comme champ d'observation. Ce champ d'observation est découpé en multiples domaines afin de mieux comprendre la société et, par là même, l'améliorer. La société est appréhendée comme être évolutif On sait qu'avant l'ère moderne, c'est la religion qui donnait une conscience à la société, désormais, ce sont les sciences qui lui confèrent ces capacités d'introspection et d'autocritique qui la conduiront à une amélioration progressive. [...]
[...] Paris, Éditions du Seuil (1984) Des idées pour la politique. Paris, Éditions du Seuil (1988) Ce qu'il faut enseigner: pour un nouvel enseignement général dans le secondaire. Paris, Éditions du Seuil (1989) Europe: le défi culturel. Paris, La Découverte (1990) À temps et à contretemps. Paris, Éditions Saint-Paul (1991) Une morale sans moralisme. Flammarion (1992) La responsabilité: essai sur le fondement du civisme. Paris, Hatier (1994) Approches de la modernité. Paris, Ellipses (1995) Le crépuscule de la culture française ? [...]
[...] La modernité repose sur une logique rationaliste et scientiste, cette dernière appelle l'idée de technologie. La question de la technique J.-M. Domenach donne dans un premier temps, les trois indices qui révèlent l'existence de l'homme : le langage (culture), l'outil (technique), et le culte des morts (religion). Avec les premiers outils que l'on a découvert, on a pu remarquer que la technique a mis un certain temps avant de démarrer. Une succession de progrès variés ont permis l'amélioration de la technique. [...]
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