Les Confessions, pourquoi un tel titre ? Parce que confusément, Rousseau ressentait un sentiment de culpabilité et avait besoin d'avouer une faute. Il choisit le même titre qu'un ouvrage de St Augustin, les Confessions. Mais, la différence réside dans le fait que Rousseau ne recherche pas tant le pardon de Dieu que la compréhension de ses contemporains. Il n'a pas l'air de ressentir de regrets ou de remords.
A mon avis, le fait d'écrire un livre autobiographique ( ce qui était peu courant pour l'époque ), signifie qu'il considère sa vie comme un exemple pour l'humanité toute entière. Il commet donc là un des 7 péchés capitaux : l'Orgueil. Cependant, Rousseau veut avant tout être sincère, et, entraîné par ce désir de vérité, il choisit l'homme qu'il connaît le mieux : lui-même. Il faut également noter, qu'à l'époque, les pratiques religieuses étaient incontournables, et, là encore, Rousseau fait une chose inadmissible : s'adresser à Dieu directement.
[...] Il choisit le même titre qu'un ouvrage de St Augustin, les Confessions. Mais, la différence réside dans le fait que Rousseau ne recherche pas tant le pardon de Dieu que la compréhension de ses contemporains. Il n'a pas l'air de ressentir de regrets ou de remords. A mon avis, le fait d'écrire un livre autobiographique (ce qui était peu courant pour l'époque), signifie qu'il considère sa vie comme un exemple pour l'humanité toute entière. Il commet donc là un des 7 péchés capitaux : l'Orgueil. [...]
[...] Rousseau sera d'ailleurs toujours profondément révolté par l'injustice. Il consacrera son œuvre à essayer de se justifier, sinon à ses yeux, du moins à ceux de ses lecteurs Les thèmes A. La Culpabilité et l'Innocence Durant toute sa vie, Rousseau a oscillé entre le Bien et le Mal. On peut dire que son existence fut loin d'être celle d'un saint. Pourtant, au début des Confessions, Jean-Jacques proclame qu'aucun homme ne fut meilleur que lui. C'est que, selon lui, les 2 principales causes qui poussent les êtres humains à faire le Mal sont l'ignorance et l'habitude. [...]
[...] Rousseau tombe amoureux d'elle dés leur première rencontre. Mais, ils doivent se séparer, car Jean-Jacques doit partir pour un hospice à Turin. Apprenant qu'il a quitté Annecy, son père qui s'était lancé à sa poursuite, décide de renoncer. A son arrivée, Rousseau est placé chez des catéchumènes des gens peu recommandables (quelques-uns, homosexuels, lui font des avances). Un mois plus tard, il se convertit, mais, se sent humilié et a l'impression d'avoir vendu sa vraie foi. Il quitte l'institution et doit travailler pour survivre. [...]
[...] Jean-Jacques ne sera jamais aussi heureux qu'entre 2 femmes : l'une jouant le rôle de le mère protectrice, l'autre lui apportant l'amour d'une amante. Rousseau a très tôt ressenti le fait d'être différent de ses contemporains de par sa façon de penser : la dualité de son caractère l'effraie. A certains moments, il avoue ne pas se reconnaître lui-même J'ai déjà noté des moments de délire inconcevable où je n'étais plus moi-même Affligé d'une timidité maladive, il est toutefois impudique au point de se dévoiler entièrement dans ses ouvrages. [...]
[...] Au cours de ses voyages, il changera de noms, d'identités S'appelant tour à tour, dans ses livres Rousseau, Jean-Jacques, JJ Rousseau Il se dénigre mais ne cherche pas à ressembler à tout un chacun. Il affirme et revendique ses différences. C'est ainsi qu'en s'éloignant de ses contemporains, il devient plus proche de nous. Il fut aussi fortement influencé par la conscience exacerbée du Bien et du Mal qu'il possédait, ainsi que par un profond sens religieux. Il aspirait à devenir prêtre dans sa prime jeunesse. Mais, plus tard, il tourna cet ancien attachement en dérision. Cependant, étant perfectionniste, il ne se permet aucun écart de conduite et est son juge le plus sévère. [...]
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