Nous sommes dans un petit village à une époque où l'on utilisait encore très souvent de la main-d'oeuvre itinérante. Ces hommes avaient l'habitude de bouger sans cesse et de se croiser de temps en temps sur les mêmes champs... Cette fiche de lecture propose ici une biographie, un résumé et des commentaires sur le livre, une analyse du contexte, des idées et du style.
[...] Mais c'est cela aussi la campagne ! Philomène reste la femme instinctivement bonne mais elle ne peut pas s'opposer. Ils sont des victimes, même si Clarius ne réagit pas bien devant son malheur. Le style Que dire de plus que ce qui a déjà été dit ? Un style merveilleux, délié, avec ici un vocabulaire du terroir distillé avec bonheur. Des hommes simples, aux sentiments simples, ne pouvaient être racontés qu'avec des phrases et des mots simples. Un langage que Giono connaît à merveille ! [...]
[...] Les idées Bien sûr en écrivant ce livre Giono s'est délecté une fois de plus à décrire sa belle Provence et la nature éternelle. Notons cependant qu'il y oppose le bien et le mal. Le mal c'est Louis, le bien c'est Albin et Amédée. Le sentiment de l'amitié d'abord et du dévouement, mais aussi la spontanéité d'Amédée qui n'hésite pas. Il est le bon paysan qui sent les choses et les sent instinctivement juste ou fausses. Alors que Louis est le mal pur, l'homme déjà gagné par des idées de la ville et par l'argent facile. [...]
[...] Il est jeune et a le regard franc. Mais une certaine tristesse transperce de ce regard et l'homme, Albin, va se confier à Amédée plus âgé que lui. Deux ou trois ans plus tôt, Albin a travaillé dans le même village avec un autre homme, Louis. Un jour arrive sur la place du village une superbe jeune femme au corps superbe et au port altier. Louis ne pense qu'à la prendre et confie son plan à Albin. Son idée est simple et il l'explique : une telle femme, à Marseille, bien arrangée et bien menée, ferait une superbe putain et rapporterait très gros et très vite. [...]
[...] D'ailleurs, Albin lui dit : Ca avait l'habitude d'aller le dos à l'herbe, avec son poids d'homme sur la peau. Dis pas, c'est ça que tu penses ! Et bien non ! Désespéré, Albin envisage de rentrer chez lui et d'abandonner. Amédée va lui proposer un marché. Il va tenter de se faire engager à La Douloire d'observer et d'apprendre ce qui s'est passé et ce qu'elle est devenue. Il lui fixe un rendez-vous pour dans trois mois. Albin accepte. Il arrive à La douloire où il est reçu par un homme, Clarius, armé et pas facile. [...]
[...] Un terrible malheur est passé par là ! Amédée va finir par découvrir que quelqu'un vit enfermé dans la cave et il surprend même de petits cris de bébé. Il comprend et arrive à établir un contact avec celle que l'on peut appeler une prisonnière. Il s'explique et elle comprend. Elle est prête à partir tant Amédée lui a prouvé l'amour d'Albin. Celui-ci, tout guilleret, va à son rendez-vous fixé avec ce dernier. Il est d'ailleurs d'autant plus guilleret qu'il connaît la patronne de la ferme où le rendez-vous a été fixé et elle a été sa maîtresse. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture