Fiche de lecture très complète sur l'oeuvre majeure de Jean de Léry que Claude Lévi-Strauss lui-même considérait comme "le bréviaire de l'ethnologue". Cette fiche propose une analyse synthétique très détaillée chapitre par chapitre de cette oeuvre complexe. Document idéal pour toute personne souhaitant avoir une vue d'ensemble claire et néanmoins approfondie de ce superbe ouvrage. Document de 10350 mots environ.
[...] Ayant entendu parler et ayant lu tant de récits sur la beauté et la grande fertilité de la terre du Brésil, il décide d'aller s'y établir pour effectuer son dessein.(p.106-107). Accompagné de grands seigneurs de la Religion Réformée, Villegagnon prend le large en Mai 1555. Après plusieurs mois difficiles passés en mer, il atteint le pays en Novembre.(p.107-108). Villegagnon, une fois établi sur une île jusqu'alors inhabitée, profite du retour des navires en France pour écrire à l'Eglise de Genève. [...]
[...] Jean de Léry ajoute par ailleurs que les Tououpinambaoults se moquent de ceux qui hasardent leur vie pour s'enrichir, attribuant plus à la fertilité de la terre qu'à la providence divine.(p.310 et suite). On peut également trouver en terre du Brésil des arbres tels que les palmiers Airy ; des arbres à bois de couleurs ; des arbres à la senteur de rose le Aouai.(p.315 et suite). De nombreux arbres donnent de merveilleux fruits qui ne sont pourtant pas comestibles. [...]
[...] Durant près de cinq mois passés sur les eaux, ils ne voient pas d'autres terres que des petites îles.(p.512 et suite). Poursuivant leur route en direction de l'Est, les marins doivent souffrir de la véhémente chaleur en s'approchant de la zone équatoriale ; ils doivent également faire face vers le pôle Arctique à de terribles tourbillons de vent, si bien que peu s'en faille qu'ils ne virent tous de bord sans dessus dessous.(p.517 et suite). Surmontant un autre risque de naufrage, les matelots, criant famine, passent outre les eaux du Ponent, et évitent également un incendie pour enfin s'approcher des côtes françaises.(p.523 à 525). [...]
[...] Il existe des atrocités plus horribles à voir et ouïr chez les nations établies que chez les peuples primitifs »(p.587). Les exemples énoncés ont servi à Jean de Léry pour monstrer les desordres qui estoyent aussi entre les nostres : et Dieu vueille pitié de nous tous : car veritablement, si on considere les François [ ] ils surpassent toutes les autres nations en especes de cruautez. (p.591). L'appendice se referme sur de nouveaux exemples d'atrocités faites par les Espagnols.(p.592 à 595). [...]
[...] Ils usent de techniques particulières pour attraper leurs ennemis : les plus habiles et les plus vaillants approchent secrètement des bois afin de s'y embusquer pour surprendre leurs ennemis ; les mieux aguerris vont planter des peaux de palmiers et posent sur les chemins des chevilles pointues, si bien que leurs adversaires si piquent forts les pieds. Le combat est cruel et terrible ; il y a beaucoup de bruit et des flèches volent partout en l'air.(p.345 et suite). Ces Sauvages combattent incessamment jusqu'à ne plus pouvoir se servir de leurs membres. [...]
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