La controverse fait d'abord l'objet d'un récit qui naît de Jean-Claude Carrière en 1992 puis adapté à la même année pour la télévision. Le film est récompensé par un « sept d'or » et par le prix « Italia ». En 1999 est rédigée la version théâtrale : la pièce est jouée pour la première fois le 20 janvier, au Théâtre de l'Atelier à Paris. Jacques Lassalle en est le metteur en scène.
C'est en 1550 qu'une controverse sur la nature des Indiens se défend à Valladolid, situé en Espagne. Elle opposa en effet le dominicain Las Casas (1484-1566), farouche défenseur des Indiens au philosophe Gines de Sépulvéda (v. 1490-1573). Cela n'est pas sûr qu'ils se soient réellement rencontrés et qu'ils aient débattu en public mais on sait qu'ils échangèrent des textes qui furent discutés. Les conclusions n'en furent jamais officiellement proclamées. Cette opposition des deux hommes pendant plusieurs jours n'a aucun rôle historique : aucune décision ne fut prise à l'égard des Indiens mais on est sûr que Las Casas emporta l'adhésion de l'auditoire puisque Sépulvéda n'a pas obtenu le droit de publier son livre intitulé Democrates alter, sive de justis belli causis. C'est seulement au XIXe siècle que la loi proclame l'égalité des Indiens et des Espagnols en terme de dignités et de droits.
[...] C'est en 1550 qu'une controverse sur la nature des Indiens se défend à Valladolid, situé en Espagne. Elle opposa en effet le dominicain Las Casas (1484-1566), farouche défenseur des Indiens au philosophe Gines de Sépulvéda (v. 1490-1573). Cela n'est pas sûr qu'ils se soient réellement rencontrés et qu'ils aient débattu en public mais on sait qu'ils échangèrent des textes. Les conclusions n'en furent jamais officiellement proclamées. Cette opposition des deux hommes pendant plusieurs jours n'a aucun rôle historique : aucune décision ne fut prise à l'égard des Indiens mais on est sûrs que Las casas emporta l'adhésion de l'auditoire puisque Sépulvéda n'a pas obtenu le droit de publier son livre intitulé Democrates alter, sive de justis belli causis. [...]
[...] Juan Gines de Sépulvéda (v. 1490-1573) Brillant théologien et humaniste reconnu, Sépulveda est chapelain et chroniqueur confesseur de Charles Quint depuis 1536. C'est un des plus grands hellénistes, connu pour ses traductions des œuvres d'Aristote et sa maîtrise du grec. Ayant une grande influence, il combat la Réforme de Luther, la pensée d'Erasme et la controverse de Valladolid qui sera pour lui le moyen d'une meilleure compréhension des théories de Las Casas. Il a publié de nombreux ouvrages tels que Democrates alter, sive de justis belli causis, dans lequel il justifie les guerres de l'Amérique menées contre les Indiens dans les terres nouvelles. [...]
[...] Ils parlent le Nuhatl et comme veut la tradition, ils sont fidèles aux dieux de leurs ancêtres. La question qui se pose, c'est est-ce qu'ils croient en un Dieu unique, celui des chrétiens : Est-ce qu'il a entendu parler de la vraie foi ? Est-ce qu'il croit en Dieu ? Demandez-lui Lorsque le légat ordonna au colon de briser la statue du dieu à tête de serpent, on se demandait s'ils étaient capables de penser, de réagir : Le serviteur lève sa lourde masse et frappe, brisant une partie de la sculpture. [...]
[...] Au bout de trois jours, l'envoyé du Pape, le légat, dirigeant de cette controverse, devra prendre une décision . Grâce à ce livre, l'auteur traite une question abordée entre 1550 et 1551, qui reste toujours d'actualité aujourd'hui. Malgré tout, elle resurgit encore à notre époque malgré le chemin parcouru depuis. En effet, Jean-Claude Carrière nous montre que la question de l'égalité des hommes a cours depuis un long moment déjà, même si elle n'est, pour certaines personnes toujours pas évidente à notre époque. [...]
[...] Le légat, envoyé du Pape, devra en décider du sort des Indiens, ce qui montre une fois de plus l'importance de Dieu à cette époque. D'autre part, il nous donne beaucoup de renseignements sur les différentes étapes de la colonisation en Amérique, tout d'abord la découverte de ce continent, puis de ces habitants et enfin cette volonté des Espagnols de soumettre ces habitants à leurs moeurs et la guerre qui suivit. D'ailleurs, il illustre la différence que peut exister entre les Hommes d'époques différentes puisque de nos jours la valeur et le respect de la vie a beaucoup plus d'importance que par le passé. [...]
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