Il essaie en effet de nous montrer ici, à partir de l'exemple de l'apparition du "pouce du Panda", un sixième doigt opposable lui permettant de tenir plus facilement les branches de bambou, que les espèces évoluent en permanence pour s'adapter à leur environnement. Il nous démontre également, comme nous le verrons par la suite, que c'est l'univers entier, et non seulement les espèces vivantes, qui est en constante évolution. Tout au long de ce récit, on remarque que l'auteur nous apporte des preuves empiriques de la théorie de l'évolution et nous expose différentes thèses qui ont pu être retenues dans l'histoire visant à confirmer ou infirmer cette théorie (...)
[...] Dans sa partie sur l'évolution humaine, Stephen Jay Gould compare l'évolution humaine justement à l'évolution de certains personnages fictifs bien connus comme Mickey ou le célèbre Bibendum de Michelin. Il constate qu'eux aussi ont évolué au cours du temps afin de plaire un peu plus au public, c'est-à-dire qu'ils s'adaptent à leur environnement pour mieux lui correspondre. Mickey, par exemple, a acquis avec le temps un physique d'enfant car de cette manière il est plus attirant il nous est plus sympathique. [...]
[...] Enfin, une autre différence humaine évoquée est le mongolisme, avec l'explication de cette appellation ; les trisomiques présentaient des signes semblables aux Mongols (les yeux notamment), et les orientaux étaient, de toutes façons, considérés comme des idiots. On peut voir avec tout cela, qu'au-delà des évolutions physiques, il y a également une évolution des mentalités, limitant les préjugés sur les êtres considérés comme inférieurs (les sauvages les femmes, etc.), et que chez l'Homme, tout le monde est logé à la même enseigne. Après l'évolution humaine, l'auteur nous parle de la vitesse de l'évolution. [...]
[...] Il nous démontre également, comme nous le verrons par la suite, que c'est l'univers entier, et non seulement les espèces vivantes, qui est en constante évolution. Tout au long de ce récit, on remarque que l'auteur nous apporte des preuves empiriques de la théorie de l'évolution et nous expose différentes thèses qui ont pu être retenues dans l'histoire visant à confirmer ou infirmer cette théorie. Dans une première partie, Stephen Jay Gould nous expose trois illustrations de l'évolution chez les animaux. [...]
[...] Il est même envisagé un début encore plus lointain, avec des cellules qui ne vivaient qu'avec du dioxyde de carbone, cellules qui aujourd'hui vivraient dans la boue ou la vase, là où l'oxygène n'est pas présent. Les éponges sont également considérées comme une des premières espèces à être apparues. Stephen Jay Gould continue ensuite avec une réflexion sur les dinosaures. Il s'est en effet demandé comment ils avaient pu vivre aussi longtemps, compte tenu de leur imperfection : cerveau de taille réduite, tailles démentielles, etc Car il faut savoir qu'ils ont été présents pendant plus de cent millions d'années, ce qui est énorme à côté des ans d'existence de l'homo sapiens (pour l'instant). [...]
[...] Cela implique, et c'est un peu la conclusion que l'on pourrait faire de cet ouvrage, qu'en 4,5 milliards d'années, de nombreux minuscules changements si on les prend un par un entraînent finalement des évolutions extrêmement importantes. Et c'est en effet tout ce que veut démontrer Stephen Jay Gould, dans un langage et un lexique pas toujours évidents, que les évolutions sont bien réelles et rationnelles, expliquant de nombreux phénomènes, malgré le fait que l'on ne peut pas les percevoir à l'échelle de la vie d'un Homme. [...]
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