Jane Eyre, une jeune orpheline, réside au domaine de Gateshead avec sa tante, l'acariâtre Mrs. Reed, qui la néglige et la maltraite, et les trois enfants de celle-ci, John, Georgiana et Eliza. Les enfants font de leur cousine un souffre-douleur.
A la suite d'un choc nerveux, causée par une punition injuste et disproportionnée, Jane tombe malade. Elle exprime le souhait d'être éloignée de Gateshead. L'apothicaire, M. Lloyd, apporte son soutien à l'enfant. Jane est donc envoyée au pensionnat de Lowood, un lieu sinistre où les enfants subissent brimades et privations. Jane trouve du réconfort auprès de Mlle Temple, l'une des institutrices, et d'Helen Burns, une jeune pensionnaire. Rapidement, Helen meurt de la tuberculose.
[...] Superbement écrit, ce roman continue de faire écho à des combats encore d'actualité. [...]
[...] Du fait qu'elle ne peut être résolue autrement que par la mort, la folie de Berthe Mason s'apparente à une malédiction. Les scènes relatant les comportements de la pauvre femme sont terrifiantes : il n'y est question que de violence, de brutalité et de manifestations physiques qui ne sont pas sans évoquer la possession démoniaque. En voici deux exemples : Il finit par maîtriser les bras de la créature et les ligota derrière son dos à l'aide d'une corde que lui donna Grace Poole ; avec une autre corde, il attacha la folle à une chaise. [...]
[...] Rochester confesse ses sentiments à Jane : c'est elle qu'il aime et désire épouser. Heureuse et très éprise, Jane accepte. Le jour des noces est perturbé par une nouvelle inattendue : M. Rochester est déjà marié. Sa femme, Berthe Mason, atteinte de démence, est retenue dans l'une des pièces du château. Dangereuse et violente, celle-ci est placée sous la garde d'une domestique, Grace Poole. En raison de cette union précédemment contractée, le mariage de Jane et M. Rochester ne peut avoir lieu. [...]
[...] Ce regard que Charlotte Brontë pose sur la mort est sans doute influencé par l'éducation pieuse que lui a inculquée son père. Croyant en un paradis céleste où les mortels seraient enfin récompensés, elle envisageait probablement la fin de l'existence comme une porte ouverte sur un univers plus clément. En outre, très tôt confrontée aux décès successifs de ses proches, Charlotte Brontë devait considérer la mort davantage comme une ennemie familière que comme un mystère effrayant. C'est pourquoi, tout au long du roman, celle-ci apparaît non comme une tragédie mais plutôt comme un espoir de repos et de paix Conclusion : Aujourd'hui encore, Jane Eyre demeure un personnage emblématique de la littérature, à laquelle peuvent s'identifier de nombreuses femmes. [...]
[...] Saint-John propose à Jane de l'accompagner en Inde, où il compte accomplir sa vocation de missionnaire. Pour ce faire, Jane doit épouser Saint-John, ce qu'elle 2 refuse. Ils ne nourrissent l'un pour l'autre qu'une profonde affection, et l'idée d'une union dépourvue d'amour véritable ne séduit guère la jeune femme. Une nuit, un étrange phénomène se produit : Jane entend la voix d'Edward Rochester crier son nom. Elle décide alors de retourner à Thornfield. Elle trouve le château détruit, ravagé par les flammes. L'épouse de M. [...]
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